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Ai Weiwei. Fan-Tan
Ai Weiwei (né en 1957) est un artiste dont l’œuvre, très diverse, engendre un impact puissant et global. Il crée des formes, des œuvres petites ou monumentales, mais investit aussi de nouveaux domaines. Pleinement ancré dans notre époque, il a su s’emparer des nouveaux moyens de communication – les réseaux sociaux –, comme Andy Warhol a pu le faire en son temps, notamment avec la télévision ou la presse.
Ai Weiwei est un pont entre la culture occidentale et la culture chinoise, même s’il s’est opposé de manière frontale au gouvernement chinois.
Il collabore aujourd’hui avec le Mucem, musée de société dont les collections nous racontent la manière dont on se nourrit, dont on se divertit, dont on se vêtit, ce en quoi l’on croit… Ai Weiwei s’intéresse lui aussi à la vie quotidienne des hommes qu’il illustre à travers certains de leurs objets usuels qu’il transforme, selon le principe du ready-made énoncé en son temps par Marcel Duchamp, en leur donnant le statut d’œuvres d’art. L’artiste et le Mucem partagent donc une matière première commune : l’observation du quotidien.
A Marseille, il revient sur les traces de son père, le poète Ai Qing (1910-1996) qui découvrit l’Occident en 1929 après avoir débarqué sur les quais de la Joliette, à proximité du Mucem.
Le titre de l’exposition, Fan-Tan, choisi par Ai Weiwei, fait référence à un char d’assaut anglais qui opérait sur le sol français durant la Première Guerre mondiale. Il avait été offert par un homme d’affaires chinois dans le cadre de l’effort de guerre. Il était décoré sur chacun de ses flancs d’un œil, le même que celui qui figurait sur certains bateaux chinois. Il a été peint par des engagés volontaires des forces chinoises (Chinese Labour Corps) qui contribuaient eux aussi à l’effort de guerre auprès de l’Angleterre et de la France.
Pour les Chinois, Fan-Tan est aussi le nom d’un jeu de paris local comparable à la roulette. Le choix de ce titre symbolise les relations chaotiques qu’ont entretenu la France et la Chine à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Nombre d’objets des collections du Mucem, choisi pour l’exposition, illustrent ce propos et datent de cette période.
Actualités
20 Juillet 2018
Ai Weiwei (né en 1957) est un artiste dont l’œuvre, très diverse, engendre un impact puissant et global. Il crée des formes, des œuvres petites ou monumentales, mais investit aussi de nouveaux domaines. Pleinement ancré dans notre époque, il a su s’emparer des nouveaux moyens de communication – les réseaux sociaux –, comme Andy Warhol a pu le faire en son temps, notamment avec la télévision ou la presse.Ai Weiwei est un pont entre la culture occidentale et la culture chinoise, même s’il s’est opposé de manière frontale au gouvernement chinois.
Il collabore aujourd’hui avec le Mucem, musée de société dont les collections nous racontent la manière dont on se nourrit, dont on se divertit, dont on se vêtit, ce en quoi l’on croit… Ai Weiwei s’intéresse lui aussi à la vie quotidienne des hommes qu’il illustre à travers certains de leurs objets usuels qu’il transforme, selon le principe du ready-made énoncé en son temps par Marcel Duchamp, en leur donnant le statut d’œuvres d’art. L’artiste et le Mucem partagent donc une matière première commune : l’observation du quotidien.
A Marseille, il revient sur les traces de son père, le poète Ai Qing (1910-1996) qui découvrit l’Occident en 1929 après avoir débarqué sur les quais de la Joliette, à proximité du Mucem.
Le titre de l’exposition, Fan-Tan, choisi par Ai Weiwei, fait référence à un char d’assaut anglais qui opérait sur le sol français durant la Première Guerre mondiale. Il avait été offert par un homme d’affaires chinois dans le cadre de l’effort de guerre. Il était décoré sur chacun de ses flancs d’un œil, le même que celui qui figurait sur certains bateaux chinois. Il a été peint par des engagés volontaires des forces chinoises (Chinese Labour Corps) qui contribuaient eux aussi à l’effort de guerre auprès de l’Angleterre et de la France.
Pour les Chinois, Fan-Tan est aussi le nom d’un jeu de paris local comparable à la roulette. Le choix de ce titre symbolise les relations chaotiques qu’ont entretenu la France et la Chine à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Nombre d’objets des collections du Mucem, choisi pour l’exposition, illustrent ce propos et datent de cette période.
Informations pratiques
Lieu : Mucem
7 Promenade Robert Laffont, 13002 Marseille (France)
Dates : Jusqu'au 12 novembre 2018
Horaires : Accessible au mois d'août tous les jours de 10 à 20h00, pour les autres mois, de 11 à 19h00 fermé le mardi
7 Promenade Robert Laffont, 13002 Marseille (France)
Dates : Jusqu'au 12 novembre 2018
Horaires : Accessible au mois d'août tous les jours de 10 à 20h00, pour les autres mois, de 11 à 19h00 fermé le mardi
Galerie
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