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Eyes wild open. Sur une photographie qui tremble
Actualités

19 Mars 2018

Stéphane Charpentier, Sans titre, 2012
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Eyes Wild Open met en lumière les liens de filiation entre plusieurs générations de photographes pratiquant une veine intuitive, abrupte voire transgressive de la photographie. Initiée après 1945 par les pionniers que sont Robert Frank, William Klein ou encore les fondateurs de la légendaire revue japonaise Provoke, cette photographie singulière a traversé le temps et son héritage demeure tout particulièrement prégnant dans la création actuelle.

L’exposition réunit près de trente photographes. « Parmi eux, certains renouvellent et parfois dynamitent le genre documentaire quand d’autres explorent de nouvelles voies introspectives ou poétiques. Au fil des œuvres de chacun, une évidence s’impose : aucun d’entre eux ne joue le jeu de la déclinaison ou de l’imitation. Ni postures, ni impostures, pas de contrefacteurs. S’ils sont souvent nourris des œuvres de leurs prédécesseurs, et que des liens, des correspondances, surgissent comme des évidences, ils n’ont aucune entrave, et s’inscrivent dans le droit fil de cette photographie indomptable et indomptée.

Tous ces photographes ont les yeux sauvagement ouverts. Leurs œuvres sont puissantes, riches et diverses.

Ils ne sont pas face au monde, ils sont le monde. Ils ne se tiennent pas à distance respectueuse, ne se plient pas aux règles ni aux modes. Ils bousculent les conventions avec des images qui retranscrivent leur expression subjective. Leur rapport au réel et à la prise de vue est physique, âpre, immédiat. Leurs images mouvantes, incandescentes, nerveuses sont autant de stigmates : elles n’attestent de rien d’autre que de leur contiguïté à un monde qui parfois déborde. Elles posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. Lancinantes et furtives, elles évoquent plus qu’elles ne décrivent et se condensent dans une intensité perceptive de flux et de reflux pulsionnels, de visions convulsives, fragmentaires et leur charge émotionnelle réside dans cette tension. Car c’est la perméabilité de ces photographes au monde qui rend leurs images perméables à ceux qui les regardent.

Eyes Wild Open rassemble ceux qui, en subvertissant la photographie, nous transpercent de leurs images contagieuses ».

Caroline Bénichou

Informations pratiques

Lieu : Botanique
236 rue Royale, 1210 Bruxelles
Dates : Jusqu'au 22 avril 2018
Horaires : Accessible du mercredi au dimanche de 12 à 20h00
Lien : www.botanique.be

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