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Oceania. Voyages dans l'immensité
Actualités

9 Novembre 2017

Pou Hakanononga, île de Pâques, andésite, fin XIIIe
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L’Océanie, continent infini suspendu entre l’immensité du ciel et de l’océan, reste attachée, dans l’imaginaire, aux grands voyages et à l’inconnu.

60.000 ans avant notre ère, les premiers colons, originaires d’Afrique, s’installent en Papouasie et en Australie. Entre le 3e millénaire avant J.-C. et l’an mil de notre ère, de nouveaux marins, venus d’Asie du Sud-Est, colonisent le centre et l’est du pacifique. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que les Européens, James Cook en tête, se mettent à explorer systématiquement cette vaste étendue. Grâce à l’expédition de 1934 d’Henri Lavachery à l’île de Pâques, revenu à bord du navire Mercator, la Belgique a elle aussi contribué à faire progresser la connaissance scientifique de ces contrées mystérieuses.

Cartes, maquettes de bateaux et archives, ainsi que la reconstitution d’une coursive du Mercator, invitent les visiteurs à traverser le grand océan sur les traces de ces explorateurs de jadis. Au-delà de l’évocation de ces différents voyages, l’exposition met à l’honneur les riches collections océaniennes du Musée du Cinquantenaire, du MIM et du Musée royal de l’Afrique centrale. Plus de 250 objets, provenant de Papouasie, de la Nouvelle-Calédonie, de Micronésie, de Fidji, des îles Cook, de Tonga, de Samoa, de Tahiti, des Marquises, de la Nouvelle-Zélande, d’Hawaii ou encore de l’île de Pâques, démontrent la richesse et l’originalité des réalisations des habitants de l’Océanie.

Au travers de l’œuvre de l’artiste-plasticien tahitien Jean Paul Forest, la dernière salle de l’exposition Oceania montre un continent enraciné dans la contemporanéité, loin des sempiternels clichés folkloriques auxquels on réduit encore trop souvent l’Océanie. Jean Paul Forest vit et travaille depuis longtemps en Polynésie. C’est la vallée tahitienne de Papeno’o, dans laquelle il s’isole pour créer, qui lui fournit son énergie, son inspiration, ainsi que les galets polis par la rivière qui servent de matière première à ses créations. Aux confins du land art et du minimalisme, ses œuvres – pierres brisées puis recousues, galets tordus, œuvres installées in situ –, témoignent de l’éphémère et de la fragilité d’un écosystème perpétuellement menacé.

Informations pratiques

Lieu : Musées royaux d'Art et d'Histoire
10 Parc du Cinquantenaire, 1000 Bruxelles
Dates : Jusqu'au 29 avril 2018
Horaires : Accessible du mardi au vendredi de 9h30 à 17h00, le samedi et le dimanche de 10 à 18h00, fermé le lundi ainsi que le 25 décembre et le 1er janvier 2018
Lien : www.kmkg-mrah.be

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