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Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles
Actualités

12 Juin 2019

Rebecca Horn, Weisser Köperfächer, 1972 (Filmstill), 16mm, Farbe, Ton, Rebecca Horn Collection
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L’exposition associe les premières réalisations performatives et les sculptures cinétiques plus tardives, soulignant ainsi les développements au sein de son travail pour mettre l’accent sur les processus d’altération corporelle et de transformation des machines. Par son œuvre, Rebecca Horn a créé son propre univers symbolique, marqué par un sens de l’ouverture et de la poésie qui nous touchent immuablement. Le travail de l’artiste chorégraphie les mouvements des humains et des machines. Ce faisant, l’activité motrice mécanique du corps et la danse imaginaire des choses deviennent expressions des émotions, mouvements de l’esprit.

Son travail s’inspire du corps et des mouvements du corps. Dans les premières œuvres performatives des années 1960 et 1970, cela se manifeste par le recours à des objets qui, en tant qu’extensions corporelles, ouvrent sur de nouvelles expériences perceptuelles tout en ayant un effet restrictif. À partir des années 1980, l’artiste créé alors surtout des sculptures cinétiques et des installations de plus en plus vastes qui prennent vie grâce au mouvement. Le corps agissant est remplacé par un acteur mécanique. Ces processus de transformation entre corps augmentés et machines animées constituent le cœur de l’exposition. Si, en termes de matérialité, les constructions mécaniques en métal froid contrastent fortement avec les premiers travaux en tissu ou en plumes qui s’apposent sur le corps, les mouvements spécifiques du corps, quant à eux, continuent d’être développés. Dans l’exposition Fantasmagories corporelles, des œuvres performatives jouxtent des sculptures-machines plus tardives pour illustrer les déploiements des motifs du mouvement dans le travail de l’artiste. Cette exposition bâloise, articulée en plusieurs histoires, retrace ainsi une évolution artistique comme « autant d’étapes dans un processus de transformation » à partir de quatre thèmes – battre des ailes, circuler, inscrire, tâter – et montre la continuité de son travail.

Informations pratiques

Lieu : Museum Tinguely
Paul Sacher-Anlage 1, 4058 Bâle (Suisse)
Dates : Jusqu'au 22 septembre 2019
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 11h à 18h00
Lien : www.tinguely.ch

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