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Architecture - Moyen Age - Europe - Histoire de l'art Charlotte Donnay Le jubé Essai sur les usages et les fonctions d'un dispositif monumental
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Reporticle : 42 Version : 1 Rédaction : 28/12/2012 Publication : 14/01/2013
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1 Cet article synthétise un chapitre de notre mémoire de master intitulé « Les jubés de la Renaissance dans les Pays-Bas méridionaux. Etudes de cas », et défendu en septembre 2012 à l’Université Libre de Bruxelles.
2 « Veuillez Seigneur me bénir » dans Dupont A., Mariage F., « L’œuvre exquis du jubé ». Notes et documents (1569-1889) sur un témoin majeur du patrimoine de la Cathédrale de Tournai, Tournai, Art et Histoire, Coll. Instruments de travail, 2006, p. 15 ; Thiers J.-B., Dissertations ecclésiastiques sur les principaux jubés des églises, Paris, Ed. Antoine Dezallier, 1688, p. 2.
3 Ibid., p. 29.
4 Denis-Dominique Waucquier fut chanoine de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai de 1737 à 1761, date de sa mort (Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 76, note 40.)
5Waucquier D.-D., La Basilique des Nerviens ou description de l’église cathédrale de Tournai, Bibliothèque de la Cathédrale de Tournai, ms B10, f°115-117, 124v-16r, s.d. [1749] cité dans Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 76-78. Anne Dupont et Florian Mariage remettent en question l’explication du chanoine Waucquier attribuable selon eux à une « mode pseudo antiquisante » pour citer leurs propos, ce qui expliquerait une volonté de donner une étymologie grecque.
6 Steppe J., op.cit., p. 29.
7 Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 16-17.
8 Extrait du compte rendu du 1er octobre 1528 au 30 septembre 1529 par le receveur Jean Cambry (Archives Générales du Royaume à Bruxelles, Chambres des comptes, 39956, f°70 r°) cité dans Ibid., p. 16. On retrouve à Tournai entre autres les orthographes : lichenener, lichenier, lichené (Ibid., p. 16 et 20).
9 Hall M.B., « The Tramezzo in the Italian Renaissance Revisited » dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 216. Dans ce même article, Marcia Hall insiste sur le fait que les tramezzi italiens diffèrent des jubés allemands, anglais, français, néérlandais par le fait qu’on ne les retrouve que dans les églises monastiques.
10 Hall M.B., « The Tramezzo in the Italian Renaissance Revisited » dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 216. Dans ce même article, Marcia Hall insiste sur le fait que les tramezzi italiens diffèrent des jubés allemands, anglais, français, néérlandais par le fait qu’on ne les retrouve que dans les églises monastiques.
11 Loc.cit.
12 Gerstel S.E.J. (Ed.), Threshold of sacred : architectural, art historical, liturgical and theological perspectives on religious screens, East and West, Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 2.
13 Piva P., « L’espace liturgique du IVe au XIIe siècle : architecture, aménagement, iconographie », dans Piva P., L’esprit des pierres, Paris, CNRS Editions, 2008, p. 235.
14 Chevalier P., « Topographie et hiérarchie au sein de l’édifice ecclésial : l’espace du chœur et l’aménagement de ses limites (XIe-XIIe siècle). Quelques réflexions », dans Lieux sacrés et espace ecclésial (IXe-XVe siècle), Toulouse, Ed. Privat, Cahiers de Fanjeaux n°46, 2011, p. 62.
15 urkheim E., Les formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, Presses Universitaires de France, 1960, p. 431-453 cité dans D’Hainaut-Zvény B., Les retables d’autel gothiques sculptés dans les anciens Pays-Bas. Raisons, formes et usages, Bruxelles, Académie Royale de Belgique, Mémoire de la Classe des Beaux-Arts, t. 26, 2008, p. 203.
16 Thiers J.-B., Dissertation sur la clôture du choeur des églises, Paris, Ed. Antoine Dezallier, 1688 p. 6 ; Bond F., Dom Camm B., Roodscreens and roodlofts, Sir Isaac Pitman & sons, Londres, 1909, p. 4-7 ; Cobb P.G., « The Architectural Setting of the Liturgy », dans Jones Ch., Wainwright G., Yarnold S. J. E., The Study of Liturgy Revised Edition, Londres, Oxford University Press, 1992, p. 530 ; Ozoline N., « Des iconostases pour notre temps », dans Les enjeux spirituels et théologiques de l’espace liturgique : Conférence Saint-Serge LIe Semaine d’études liturgiques, Congrès organisé à Paris, du 28 juin au 1er juillet 2004, Rome, Ed. Liturgiche, 2005 p. 157. Concernant la séparation des espaces dans le Temple de Jérusalem, voir : Branham J.R., «Penetrating the Sacred : Breaches and Barriers in the Jerusalem Temple», dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J. (dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 7-24.
17 Le chancel est un terme qui désigne la clôture de chœur à l’époque paléochrétienne. Celle-ci est un mur ou une grille séparant le chœur liturgique des autres parties de l’église. (Pérouse de Montclos J.-M., Principes d’analyse scientifique. Architecture, description et vocabulaire méthodiques, Paris, Ed. du Patrimoine, 2011, p. 462)
18 « Après donc avoir ainsi achevé le temple, il l’orna de trônes très élevés, pour l’honneur de ceux qui président, et en outre de bancs disposés avec ordre pour les gens du commun, comme il convient. Surtout il établit au milieu l’autel des saints mystères, et pour qu’il ne fût pas accessible à la foule, il l’environna d’une barrière en bois reticulé, qui vers le sommet était travaillée avec un art achevé et offrait aux regards un merveilleux spectacle.» Eusèbe de Césarée, « Des dédicaces célébrées en tous lieux », dans Grapin E., Eusèbe. Histoire écclésiastique, Livres IX-X, Paris, Auguste Picard Editeur, Coll. Textes et documents pour l’Histoire du christianisme, 1913, III, 44, (Bond F., Don Camm B., op.cit., p.13 ; Thiers J.-B., op.cit., p. 8).
19 Bond F., Screens and Galleries in English Churches, Oxford University Press, Londres, 1908, p.1.
20 Piva P., op.cit., p. 235.
21 Une pergula est une clôture comportant une porte et séparant le chœur du reste d’une église dans un édifice paléochrétien. Elle est constituée d’une suite de colonnes placées sur un mur bas et supportant une architrave d’où pendent souvent des lampes (Perrin J., Vasco Rocca S. (sous la dir. de), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain, Paris, Editions du patrimoine, 1999, p. 75).
22 Pérouse de Montclos J.-M., op.cit., p. 464.
23 Bond F., op.cit., p.3. ; Servières G., «Les jubés (origine, architecture, décoration, démolition) (Premier article)», dans Gazette des beaux-arts, t. 60, 1918, p. 335.
24 Creissen T., «La clôture de choeur de la cathédrale de Torcello», dans Espace ecclésial et liturgie au Moyen Age, TMO 53, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 2010, p. 117.
25 Ibid., p. 125-126.
26 Kroesen J.A.E., Steensma R., The Interior of the Medieval Village Church/Het Middeleeuwse dorpskerkinterieur, Louvain/Paris, Ed. Peeters, 2004, p. 175.
27 L’ambon est une tribune fixe comportant un garde-corps et qui est située à l’entrée du chœur d’une église. Les ambons sont généralement au nombre de deux, celui du nord servant à lire l’Evangile, celui du sud l’Epître. L’ambon peut comporter un ou plusieurs pupitres. Il peut aussi être utilisé comme chaire à prêcher.  (Perrin J., Vasco Rocca S. (sous la dir. de), op.cit., p. 64.)
28 Piva P., op.cit., p. 238.
29« altius factum fuit peribulum ut nec clerus populum, nec populus clericos videret », Prévostin repris dans Hubert J., «La place faite aux laïcs dans les églises monastiques et dans les cathédrales aux XIe et XIIe siècles», dans La vita comune del clero nei secoli XI e XII, Actes de la semaine d’étude organisée à Mendola en 1959, Milan, 1962, p. 108 cité dans Piva P., op.cit., p. 239.
30 Loc.cit.
31 Steppe J., op.cit., p. 26 ; Chedozeau B., Choeur clos, choeur ouvert. De l’église médievale à l’église tridentine (France, XVIIe-XVIIIe siècle), Ed. du Cerf, Paris, 1998, p. 2 ; Van Duinen H.A., op.cit., p. 40 ; Philippot P., L’architecture religieuse et la sculpture baroque dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège : 1600-1770, Sprimont, 2003, p. 495.
32 Cet autel est disposé devant le jubé, sous la croix triomphale, d’où son nom.
33 Piva P., op.cit., p. 239. L’auteur s’appuie notamment sur les propos de Prévostin qui donne la raison d’une telle clôture « in signum continenzie [continentie] clericorum ».
34 Steppe J., op.cit., p. 26.
35 Ibid., p. 23.
36 Piva P., op.cit., p. 240.
37 Kroesen J.E.A., Steensma R., op.cit., p. 179. Au sujet du jubé de Vezzolano voir Hall M.B., « The Tramezzo in the Italian Renaissance Revisited », dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 228.
38 Cours dispensé à l’Ecole du Louvre par Monsieur Pierre-Yves Le Pogam, conservateur au Département des Sculptures du Musée du Louvre (Paris, 2008-2009). Notes de cours de Madame Christine Vivet-Peclet, documentaliste en chef au Département des Sculptures du Musée du Louvre. Thiers souligne que ce développement architectural aurait été accentué également par un facteur pratique : le jubé protégeait les religieux, amenés à passer plus de temps dans les églises en raison de la multiplication des offices au XIIe siècle, du froid et des courants d’air. Cette explication nous semble peu convaincante (Thiers, op.cit., p. 21 ; Bocquillot L.A., Traité historique de la liturgie du sacré ou de la Messe, Paris, Imprimerie Royale, 1701, p.70).
39 Steppe J., op.cit., p. 26.
40 Philippot P., op.cit., p. 495. Par exemple, le jubé de l’église Saint-Géry à Braine-le-Comte.
41 Loc.cit.
42 Steppe J., op.cit., p. 23.
43 Enlart C., Manuel d’archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu’à la Renaissance. Architecture religieuse. Période française dite gothique, style flambloyant, Renaissance, Paris, Auguste Picard Editeur, 1920, p. 863.
44 Pour en savoir plus sur la place du chœur dans les édifices chrétiens voir Frommel S., Lecomte L. (sous la dir. de), La place du chœur. Architecture et liturgie du Moyen Âge aux Temps modernes, actes du colloque de l’EPHE organisé à l’Institut national d’histoire de l’art, les 10 et 11 décembre 2007, Paris, Ed. Picard, 2012.
45 Hall M.B., « The Tramezzo in Santa Croce, Florence, Reconstructed », dans The Art Bulletin, vol. 56, n°3, septembre 1974, p. 338.
46 Jung J., « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 625.
47 Cours dispensé à l’Ecole du Louvre par Monsieur Pierre-Yves Le Pogam, conservateur au Département des Sculptures du Musée du Louvre (Paris, 2008-2009). Notes de cours de Madame Christine Vivet-Peclet, documentaliste en chef au Département des Sculptures du Musée du Louvre.
48 Steppe J., op.cit., p. 28.
49 Kroesen J.A.E., Steensma R., op.cit., p. 240.
50 Au sujet de cette nouvelle spatialité voir Philippot P., op.cit., p. 143-147.
51 Ibid., p. 146.
52 Bangs J.D., « Netherlandish Renaissance Choir Screens », dans Rencontres de Fribourg. Activités artistiques et pouvoir dans les Etats des Ducs de Bourgogne et des Habsbourg et les régions voisines, Actes de colloque organisé à Fribourg, les 14, 15, et 16 septembre 1984, Bruxelles, Ed. Centre européen d’études bourguignonnes (XIVe-XVe siècles), 1985, p. 120.
53 Philippot P., op.cit., p. 495.
54 Bangs J.D., op.cit., p.120.
55 Loc.cit.
56 Didier R., Jacques Dubroeucq 1505-1585, s.l., Ars Libris, (coll. « La mémoire de l’Art »), 2000, p. 142.
57 Ibid., p. 137.
58 Cloquet L., Les jubés des églises de Tournai, Tournai, 1884.
59 Le passage qui suit résume la pensée de Jacqueline Jung exprimée dans deux articles : « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 622-657, et « Seeing Through Screens : The Gothic Choir Enclosure as Frame », dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 184-213. À travers des comparaisons avec la peinture flamande du XVe siècle et l’étude du programme iconographique du jubé, Jung s’attache principalement à déterminer la perception qu’ont les fidèles de celui-ci.
60 « ut possi ab omnibus videri », Odon de Sully, Synodicae Constitutiones 28, dans Pat. lat., vol 212, p. 65, cité dans Id., « Beyond the Barrier :… », 2000, p. 627.
61« (…) Poterunt tamen aliqui fenestre ibidem aptari. Ut tempore elevacionis corporis dominici possint aperiri.» cite dans Id., « Seeing Through Screens : … », 2006, p. 189
62 Id, « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 627.
63 Id, « Seeing Through Screens : : The Gothic Choir Enclosure as Frame », dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 192.
64 Id, « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 628.
65 Id, « Seeing Through Screens : The Gothic Choir Enclosure as Frame », dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 192 ; Palazzo E., Liturgie et société au Moyen Age, France, Ed. Aubier (Coll. historique), 2000, p. 27-28.
66 Lachat Y., « Le jubé de la cathédrale de Sens et son rôle dans les cérémonies liturgiques », dans Bulletin de la Société Archéologique de Sens, t.43, 1942, p. 377-379 cité dans Jung J., « Beyond the Barrier : … », 2000, n°4, p. 652, note 60
67 Id, « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 630-631.
68 Id, « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 630-631.
69 Loc.cit.
70 Jung J., op.cit., p. 629.
71 Ibid., p.628.
72 Loc.cit.
73 Thiers J.-B., Dissertations ecclésiastiques sur les principaux jubés des églises, Paris, Ed. Antoine Dezallier, 1688, p. 168.
74 Saint Cyprien, Lettre 38,2, Ed. L. Bayard, Les Belles Lettres, t. I, 1925, p. 96 cité dans Martimort, t. II, p. 76.
75 Thiers J.-B., op.cit., p. 169.
76 Cité dans Ibid, p. 184.
77 Cité dans Ibid., p. 185.
78 Cité dans Thiers J.-B., op.cit., p. 196. Il est important de spécifier que, comme l’a souligné Georges Servières, Thiers tend à confondre l’ambon et le jubé, en raison probablement de leur fonction liturgique similaire (Servières D., op.cit., p.359). Par conséquent, dans les textes antérieurs au XIIe siècle, époque à laquelle apparaissent les premiers jubés, Thiers traduit de façon erronée le terme ambo par « jubé ». La traduction exacte est tout simplement « ambon ».
79 Thiers J.-B., op.cit., p. 29-31.
80 Pycke J., Sons, couleurs, odeurs dans la cathédrale de Tournai au 15e siècle. I. Edition du cérémonial et des ordinaires, suivie du commentaire (I) : les acteurs, les lieux et le mobilier liturgique, Bruxelles, Ed. Nauwelaerts, Coll. Bibliothèque de la Revue d’histoire ecclésiastique, fascicule 84, 2004, p.142.
81 Cité et traduit par Thiers dans Thiers, op.cit., p. 30.
82 Thiers J.-B., op.cit., p. 180-200.
83« Deinde diaconus osculans pedes pontificis, tacite dicit ei pontifex : Dominus sit in corde tuo et in labiis tuis. Deinde venit ante altare, et osculatis evangeliis levat in manus suas codicem. Et procedunt ante ipsum duo subdiaconi regionarii levantes thymiamaterium de manu subdiaconi sequentis mittentes incensum. Et ante se habent duos acolythos portantes duo cereostata. Venientes ad ambonem dividuntur ipsi acolythi ante ambonem, et transeunt subdiaconi et diaconus cum evangelio per medium eorum. Ille qui absque thymiamaterio est, vertens se ad diaconum, porrigit ei bracchium suum sinistrum in quo ponit evangelium, ut manu subdiaconi aperiatur ei locus in quo signum lectionis positum fuerit ; et interposito digito suo diaconus in loco lectionis adscendit ad legendum, et illi duo subdiaconi redeunt stare ante gradum descensionis ambonis. Finito evangelio dicit pontifex : Pax tibi. Deinde dicit : Dominus vobiscum. Respondetur : Et cum spiritu tuo. Et dicit : Oremus. Descendente autem diacono, subdiaconus qui prius aperuerat, recipit evangelium et porrigit eum subdiacono sequenti qui in filo stat, quid tenens ante pectus suum super planetam, porrigit osculandum omnibus per ordinem graduum qui steterint. », Cuthbert E.G., Atchley F., Ordo Romanus Primus, Londres, The Library of Liturgiology and Ecclesiology for English Readers, 1905, p.132.
84 Cité dans Thiers J.-B., op.cit., p. 188.
85 Loc.cit.
86 Traduit par Thiers dans Ibid., p. 191.
87 Ibid., p. 168 et 204.
88 Steppe J., op.cit., p. 40.
89 Loc.cit.
90 Église Notre-Dame à Aarschot (v.1500), église Saint-Martin à Tessenderloo (v.1525), église Saint-Materne à Walcourt (v.1531), église Saint-Gommaire à Lierre (1535-38), église Saint-Jacques à Liège (1538), collégiale Sainte-Waudru à Mons (1535-1549), cathédrale Notre-Dame à Tournai (1572-75), église Saint-Jean-Baptiste à Wellen.
91 Kroesen J.A.E., Steensma R., op.cit., p. 238.
92 Thiers J.-B., op.cit., p. 54.
93 Steppe J., op.cit., p. 38 ; Jung J., op.cit., 2000, p. 629 ; Kroesen J.A.E., Steensma R., op.cit., p. 182.
94 Thiers J.-B., op.cit., p. 130 et 136-167 ; Steppe J., op.cit., p. 41.
95 Thiers J.-B., op.cit., p. 136.
96 Pycke J., op.cit., p. 143-144.
97 Ibid., p. 143.
98 Loc.cit.
99 Ibid., p. 144.
100 Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 49.
101 Philippot P., op.cit., p. 237.
102 Dupont A., Mariage F., op.cit., p.49.
103 Loc.cit.
104 Inventaire publié dans Dupont A., Mariage F., « L’oeuvre exquis du jubé »..., 2006, p. 92.
105 Le Maistre d’Anstaing, t.I, 1842, p. 357-363, cité dans Ibid, p. 87.
106 Thiers J.-B., op.cit., p.124 ; Jung J., op.cit., p. 629.
107 Thiers J.-B., op.cit., p. 123.
108 Ibid., p. 123-124.
109 Dujardin C., Croquet J.B., Bourdeau P., La paroisse de Braine-le-Comte. Souvenirs historiques et religieux, Braine-le-Comte, Ed. Zech et fils, 1889, p. 178. Les auteurs ne donnent aucune date pour cette pratique.
110 Ibid., p. 190.
111 Thiers J.-B., op.cit., p. 120-122. Ces absolutions semblent toujours être en vigueur à l’époque de Thiers ; À Tournai, le jeudi saint, le célébrant donnait l’absolution aux fidèles depuis le jubé (Pycke J., op.cit., p. 142-143).
112 Pycke J., op.cit., p. 143.
113 Waucquier D.D., La Basilique des Nerviens ou description de l’église cathédrale de Tournai, Bibliothèque de la Cathédrale de Tournai, ms B10, f°115-117, 124v-16r, s.d. [1749] reproduit dans Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 78.
114 Steppe J., p. op.cit.,38 ; Thiers J.-B., op.cit., p. 226.
115 Jung J., op.cit., p.629.
116 Extrait du livre des comptes du chapitre de Sainte-Waudru de l’année 1546 cité dans Didier R., Jacques Dubroeucq 1505-1585, s.l., Ars Libris, (Coll. « La mémoire de l’Art »), 2000, p. 141.
117 Graux A., « À propos du jubé de Binche », dans Société d’Archéologie et des Amis du Musée de Binche, Binche, n°9, mai 2009, p. 9.
118 Au Moyen Âge, genre théâtral qui mettait en scène des sujets religieux.
119 Le passage qui suit décrivant les scènes de mystères en Italie, appelées sacre rappresentazioni, s’inspire très fidèlement de : Hall M.B., « The Tramezzo in the Italian Renaissance Revisited », dans Tresholds of the sacred. Architectural, Art Historical, Liturgical and Theological Perspectives on Religious Screens, East and West, Gerstel S.E.J.(dir.), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 2006, p. 222-226.
120 Ibid., p. 222-223.
121 Loc.cit.
122 Loc.cit.
123 Dujardin C., Croquet J.B., Bourdeau P., op.cit., p. 184-185.
124 Thiers J.-B., op.cit., p. 43.
125 Ibid., p. 45.
126 Loc.cit.
127 Ibid., p. 43.
128 Ibid., p. 65.
129 Ibid., p. 67.
130 Ibid., p. 83-85. Thiers ne donne pas d’exemple récent de ce type d’événement.
131 Ibid., p. p. 95-98.
132 Ibid., p. 182 ; Jung J., « Beyond the Barrier : the Unifiying Role of the Choir Screen in Gothic Chuches », dans The Art Bulletin, t. 82, 2000, n°4, p. 629.
133 Thiers J.-B., op.cit., p. 95.
134 Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 47.
135 Archives de la Cathédrale de Tournai, Fonds des Evêques, anc. 87/4, 1693, texte latin traduit et publié par Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 47-48.
136 Dupont A., Mariage F., op.cit., p. 48.
137 Loc.cit.
138 Le Maistre d’Anstaing, t.I, 1842, p. 357-363, cité dans Ibid., p. 87.
139 Thiers J.-B., op.cit., p. 106 ; Jung J., op.cit., p. 629. 
140 Thiers J.-B., op.cit., p. 106-109. Thiers se base sur l’ouvrage intitulé Le Sacre & le couronnement du Roi Henri deuxième de ce nom, imprimé en 1547 par Robert Estienne.
141 Ibid., p. 109.
142 Thiers J.-B., Dissertations ecclésiastiques sur les principaux jubés des églises, Paris, Ed. Antoine Dezallier, 1688, p. 90-93.