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Peinture - Epoque contemporaine - Espagne - Histoire de l'art Didier Martens Faux et simulacres flamands les collections du Musée Lázaro Galdiano
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Reporticle : 221 Version : 1 Rédaction : 05/12/2017 Publication : 12/01/2018
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1Voir, sur les Primitifs flamands du Musée des Beaux-Arts de Bilbao, Xesqui CASTAÑER, Pinturas y pintores flamencos, holandeses y alemanes en el Museo de Bellas Artes de Bilbao, 1995. Dans cette publication, les numéros 11 et 12 sont manifestement des faux modernes. Voir, à ce propos, Jean-Luc PYPAERT, « Early Netherlandish Painting XV » ? Joseph Van der Veken, dans : Autour de la ‘Madeleine Renders’. Un aspect de l’histoire des collections, de la restauration et de la contrefaçon en Belgique dans la première moitié du XXe siècle (Scientia artis, 4), Bruxelles, 2008, p. 214, n° 40 ; p. 216, n° 50 ; Didier MARTENS / Ana SÁNCHEZ-LASSA DE LOS SANTOS, Un faux ‘Primitif flamand’ au Musée des Beaux-Arts de Bilbao : analyse technologique, critique des sources et essai d’attribution, dans : The Quest for the Original (Underdrawing and Technology in Painting. Symposium, 16), Louvain / Paris / Walpole, 2009, pp. 107-115.
2MLG 237; huile sur bois ; 44,5 x 61,5 cm (panneau central) ; 21,5 x 60,5 cm (chaque volet). Les mesures sont données cadre compris. Les volets sont constitués chacun d’une seule planche qui a été creusée pour aménager les compartiments. En revanche, le panneau central est inséré dans un encadrement autonome. Le triptyque a dû être acquis après 1927, puisqu’il n’est pas mentionné dans : José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927.
3Barcelone, clichés Mas, C.21, 14559, 14562, 14564.
4Voir, sur cette méthode, Didier MARTENS, Les frères Van Eyck, Memling, Metsys et alii ou le répertoire d’un faussaire éclectique, dans : Wallraf-Richartz-Jahrbuch, 64, 2003, pp. 253-284.
5Voir, sur cette œuvre, Valentine HENDERIKS, Albrecht Bouts (1451/55-1549) (Contributions à l’étude des Primitifs flamands, 10), Bruxelles, 2011, pp. 314-322 et n° 20. Le compartiment de l’Annonciation du triptyque MLG 237 est mentionné p. 322 et sous le n° 260 dans le même ouvrage.
6Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 22.
7Voir, sur cette œuvre, Alexander WIED / Alice HOPPE-HARNONCOURT / Monika STROLZ, notice, Patinir. Estudios y catálogo crítico (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 2007, n° 11.
8Voir, sur cette œuvre, Micha LEEFLANG, notice, dans : Vroege Hollanders. Schilderkunst van de late Middeleeuwen (cat. d’exp.), Rotterdam, Museum Boijmans Van Beuningen, 2008, n° 9.
9Voir, sur cette œuvre, Nicolas NICOULINE, Niederländische Malerei des 15. und 16. Jahrhunderts in sowjetischen Museen, Saint-Pétersbourg, 1987, n°s 33-41.
10Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 21.
11Voir, sur cette œuvre, Matthijs ILSINK / Jos KOLDEWEIJ / Ron SPRONK et alii, Jheronimus Bosch schilder en tekenaar. Catalogue raisonné, Anvers, 2016, n° 16.
12Voir, sur cette œuvre, Yasmin DOOSRY, notice, dans : Albrecht Dürer. Das druckgraphische Werk I I: Holzschnitte und Holzschnittfolgen, Munich (...), 2002, n° 225.
13Voir, sur cette œuvre, Lizet KLAASSEN, notice, dans : Patinir. Estudios y catálogo crítico (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 2007, n° 3.
14Voir, sur cette œuvre, Anna SCHERBAUM, notice, dans : Albrecht Dürer. Das druckgraphische Werk II : Holzschnitte und Holzschnittfolgen, Munich (...), 2002, n° 179.
15Voir, sur cette œuvre, Maddalena BELLAVITIS, ‘Telle depente forestiere’. Quadri nordici nel Veneto : le fonti e la tecnica, Padoue, 2010, n° 9.
16Il existe toutefois une œuvre produite dans l’atelier de Rogier de le Pasture présentant une erreur d’ombrage similaire : l’Exhumation de saint Hubert de la National Gallery de Londres. L’anomalie a été relevée. Voir Lorne CAMPBELL, National Gallery Catalogues : The Fifteenth Century Netherlandish Schools, Londres, 1998, p. 424. Il s’agit de deux portraits éclairés par la droite, alors que les autres figures reçoivent la lumière par la gauche. Selon toute vraisemblance, le peintre qui a réalisé ces deux têtes a suivi servilement des esquisses préparatoires réalisées sur le vif, en atelier, sans songer à adapter l’orientation du modelé à l’éclairage fictif de la scène.
17Voir Charles STERLING, Enguerrand Quarton. Le peintre de la Pietà d’Avignon, Paris, 1983, p. 81.
18Voir, sur ce type de triptyque flamand, Didier MARTENS, Peinture flamande et goût ibérique aux XVe et XVIe siècles, Bruxelles, 2010, pp. 25-97 ; idem, Un singular tríptico flamenco en las colecciones de Isabel la Católica, dans : Boletín del Seminario de Estudios de Arte y Arqueología, 81, 2015, pp. 29-46.
19Voir, sur ces œuvres, Didier MARTENS, Peinture flamande et goût ibérique aux XVe et XVIe siècles, Bruxelles, 2010, pp. 37-39, 34-35.
20MLG 3028 ; huile sur bois ; 38 x 50 cm. L’attribution au faussaire du triptyque a été proposée pour la première fois par Amparo López Redondo (communication orale à l’auteur, février 2017).
21Voir, sur cette œuvre, María Pilar SILVA MAROTO, notice, Patinir. Estudios y catálogo crítico (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 2007, n° 5.
22Voir, sur cette œuvre, María Pilar SILVA MAROTO, notice, Patinir. Estudios y catálogo crítico (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 2007, n° 14.
23Madrid, coll. Dr. Valls Marín ; huile sur bois ; 20,5 x 16,8 cm.
24Voir, sur cette œuvre, Nynke VAN DER WAL / Friso LAMMERTSE, notice, dans : De weg naar Van Eyck (cat. d’exp.), Rotterdam, Museum Boijmans Van Beuningen, 2012, n° 82.
25Madrid, coll. Valls Marín. Dimensions inconnues. Un tirage du cliché Mas est classé dans la photothèque du Centre des Primitifs flamands à Bruxelles sous « Maître de Flémalle, copie ».
26Voir, sur cette œuvre, Stephan KEMPERDICK, notice, dans : De weg naar Van Eyck (cat. d’exp.), Rotterdam, Museum Boijmans Van Beuningen, 2012, n° 81.
27Voir, sur cette œuvre, Stephan KEMPERDICK, notice, dans : Der Meister von Flémalle und Rogier van der Weyden (cat. d’exp.), Francfort-sur-le-Main (…), Städel Museum (…), 2008-2009, n° 23.
28Madrid, coll. Valls Marín. Dimensions inconnues.
29Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 13.
30Saragosse, Museo Camón Aznar, n° d’inv. 2401 ; huile sur bois ; 15 x 11 cm.
31Carmen MORTE GARCÍA, notice, dans : Colección Ibercaja, Saragosse, 2003, pp. 76-77. Voir, sur ce type marial rogiérien, Dirk DE VOS, De Madonna-en-Kindtypologie bij Rogier Van der Weyden en enkele minder gekende Flemalleske voorlopers, dans : Jahrbuch der Berliner Museen, 13, 1971, pp. 114-118.
32Voir, sur cet ouvrage, María Luz FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ / José Luis CALLEJO ARENAL / Magdalena SANTO TOMÁS PÉREZ, ‘Manual de la Enfermera’, del Doctor Carmelo Valls Marín, dans : Híades. Revista de Historia de la Enfermería, 10, 2008, n°1, pp. 339-346.
33Voir, sur ce séjour, Jacques LAVALLEYE, Collections d’Espagne, II (Répertoire des peintures flamandes des XVe et XVIe siècles, 2), Anvers, 1958, p. 7.
34Jacques LAVALLEYE, Collections d’Espagne, II (Répertoire des peintures flamandes des XVe et XVIe siècles, 2), Anvers, 1958, n° 56.
35MLG 2814 ; huile sur bois ; 187,5 x 95 cm. Le panneau est déjà reproduit dans José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 289 (« La Circuncisión. Tabla hispanoflamenca. Siglo XV-XVI »).
36Voir Tomás ANTELO / Araceli GABALDÓN / Carmen VEGA, IPHE. Laboratorio de Estudíos físicos. Informe de actuación, n° Registro 22348, 25 avril 2007 (un exemplaire est déposé à la bibliothèque du Museo Lázaro Galdiano).
37Les parentés avec Pedro Berruguete ont été relevées par Amparo López Redondo (communication orale à l’auteur, août 2017).
38Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 21.
39Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, n° 32.
40Voir, à ce sujet, Didier MARTENS, Les frères Van Eyck, Memling, Metsys et alii ou le répertoire d’un faussaire éclectique, dans : Wallraf-Richartz-Jahrbuch, 64, 2003, pp. 260, 262-264.
41Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 8. Je dois cette observation à Alexandre Dimov (Bruxelles).
42Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, n° 83.
43Elías TORMO y MONZO, En el Museo del Prado. Conferencias de Arte cristiano : La Circuncisión, dans : Boletín de la Sociedad española de Excursiones, 34, 1926, 1° trimestre, p. 20 : « Una tabla recién adquirida por D. José Lázaro Galdeano (sic), hispano-flamenca, ya del siglo XVI (del tipo inconfundible de Ambrosius Benson la figura de María), ofrece las circunstancias de la intervención del mohel, uso de cuchillo pétreo (?), y teniendo el padrino al Niño, por cierto alegre, encima de sus rodillas ; ello no en templo, sino en capilla, con pocos testigos, y la justificada asistencia de San José, pero llevando los palomicos ».
44Chandler Rathfon POST, A History of Spanish Painting, I-XIV, Cambridge (Mass.), 1930-1966, IV, 2, pp. 416-418.
45Voir, sur cette œuvre, Didier MARTENS, Peinture flamande et goût ibérique aux XVe et XVIe siècles, Bruxelles, 2010, pp. 108-116.
46Chandler Rathfon POST, A History of Spanish Painting, I-XIV, Cambridge (Mass.), 1930-1966, IV, 2, p. 418 : « The top of the panel is prettily painted with an ornate ogee arch in the spandrels of which an angel and a Prophet (?) spread forth laudatory scrolls ».
47Chandler Rathfon POST, The Pacully Master, dans : Gazette des Beaux-Arts, 1943, pp. 321-322.
48José CAMÓN AZNAR, Pintura medieval española (Summa Artis, 22), Madrid, 1966, p. 647, fig. 650.
49José CAMÓN AZNAR, Pintura medieval española (Summa Artis, 22), Madrid, 1966, p. 648, fig. 651 et pl. XXX.
50José CAMÓN AZNAR, Pintura medieval española (Summa Artis, 22), Madrid, 1966, p. 648 : « Precioso panel, de brillante color y formas tan cercanas a Memling y a David […]. La escena se desarolla en el interior de un templo gótico. Hay un exotismo nórdico en esta arquitectura y en los edificios que se ven en el fondo ».
51Didier MARTENS, Le rayonnement européen de Rogier de le Pasture (vers 1400-1464), peintre de la Ville de Bruxelles, dans : Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, 61, 1996, pp. 46-50.
52Amparo LÓPEZ REDONDO, Aproximación a una colección pionera : las pinturas sobre tabla de José Lázaro, dans : Obras maestras de la Colección Lázaro Galdiano (cat. d’exp.), Madrid, Sala de Exposiciones de la Fundación Santander Central Hispano, 2002-2003, p. 60 : « Una hermosísima pintura sobre tabla de la ‘Circuncisión’, que deja ver claramente la huella de Memling, ha sido estudiada por Didier Martens quien la atribuyó a uno de los miembros del grupo de pintores castellanos que en torno a 1500 reproducen modelos flamencos ».
53Voir, à ce sujet, Thierry LENAIN, Art Forgery. The History of a Modern Obsession, Londres, 2011, pp. 269-274.
54On pourrait appliquer à ces deux têtes la formule suivante, empruntée à Art Forgery. The History of a Modern Obsession de Thierry LENAIN (Londres, 2011, p. 269) : « Even the closest stylistic analysis, guided by the absolute certainty of the fake’s being a fake, does not produce even the slightest beginning of the aesthetic confirmation of that archaeologically established truth ».
55Voir, à ce sujet, Carmen MORTE GARCÍA, El retablo mayor de Sijena, dans : Signos. Arte y cultura en Huesca. De Forment a Lastanosa. Siglos XVI-XVII (cat. d’exp.), Huesca, Diputación Provincial de Huesca, 1994, pp. 168-173.
56Voir, à ce sujet, José Ángel MONTANÉS, El Maestro de Sijena tuneado, dans : El País Cataluña, 24 mai 2017 (article en ligne) ; Carmen MORTE GARCÍA, Dos nuevas tablas de pintura del Maestro de Sijena en el mercado del arte, dans : Ars & Renovatio, 5, 2017, pp. 185-190 (article en ligne). Voir aussi José Ángel MONTANÉS, El destino dispar de dos pinturas de Sijena. Una tabla del retablo mayor del monasterio está retenida por un juez en Barcelona mientras otra viaja a EEUU para su venta, dans : El País Cataluña, 13 novembre 2017 (article en ligne).