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Peinture - Epoque contemporaine - Belgique - Histoire de l'art Elise Gilles L’École de Tervueren : la part du réel L’École de Tervueren : la part du réel
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Reporticle : 189 Version : 1 Rédaction : 01/11/2016 Publication : 12/12/2016
Résumé
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Résumé

Un « Barbizon belge » aurait pris naissance, à la fin des années 1860, sous les pinceaux de quelques peintres réunis autour du domaine royal de Tervueren. Là, à l’Auberge du Renard, serait née en 1866 « l’École de Tervueren », foyer belge d’un pleinairisme pionnier. Si l’appellation est effectivement annoncée par deux de ses représentants dans le catalogue du Salon de 1866, qui exigeait des artistes leur appartenance à une école, la réalité qu’elle désigne s’avère toutefois fragile… Historiquement, Tervueren ne semble observer chez les peintres qui la côtoient aucune volonté de former un groupe propre, qui serait uni autour d’idées artistiques communes. Ce que ces peintres partagent est commun à toute une mouvance du paysage à l’époque. L’appellation « École de Tervueren » sourd d’une plaisanterie, en 1866, et ne semble pas avoir plus ample signification. L’étude des sources révèle que le terme « École de Tervueren », d’abord véhiculé par une presse dubitative, s’est surtout ancré à la mort de sa figure majeure, Hippolyte Boulenger, en 1874. La presse a peu à peu donné naissance à un concept ensuite accepté, malgré son peu d’effectivité historique, par les premiers ouvrages sur l’art belge avant d’être repris dans les expositions. L’École de Tervueren est ainsi devenue un objet de l’histoire de l’art belge.