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Peinture - Temps modernes - Belgique - Histoire de l'art Jacques De Landsberg La représentation de Pilate dans l'œuvre de Pierre Paul Rubens La représentation de Pilate dans l'œuvre de Pierre Paul Rubens
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Reporticle : 172 Version : 1 Rédaction : 01/04/2016 Publication : 27/04/2016
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1 Michel JAFFÉ, Rubens, Catalogo completo, Milan, 1989.
2 Se référer à La Bible de Jérusalem, Paris, 1992 : Matthieu, XXVII, 2, 11-26, 58 ; Marc, XV, 1-15, 44-45 ; Luc, XXIII, 1-25, 52 ; Jean, XVIII, 28-38, XIX, 1-22.
3 D’un point de vue purement historique, Ponce Pilate, de 26 à 36, est préfet comme l’étaient ses prédécesseurs et comme l’atteste une pierre découverte dans les ruines de Césarée (ancienne capitale administrative de la Palestine) en 1961, qui porte l’inscription plus ou moins complète de Pilatus Praefectus. Ce n’est en effet que dans les années 40 après J.-C. que le mot « procurateur » (ayant une connotation plutôt financière) remplacera le mot préfet (à connotation plutôt militaire). Les Évangiles datant des années 60-100 reprendront tout naturellement le mot de « procurateur ».
4 Voir PHILON d’ALEXANDRIE, Legatio ad Caium, dans : http://www.remacle.org/philon, § 298-305.
5 Voir FLAVIUS JOSÈPHE, Guerre des Juifs, livre II, IX, 2, 3 et 4 et Antiquités judaïques, livre XVIII, III,1-2 dans : http://www.remacle.org/flavius josephe.
6 Voir, à ce propos, Serge BARBET, Le Testimonium Flavianum. Examen historique, Paris, 2002. Ce témoignage a fait l’objet au cours du siècle précédent de nombreuses discussions, certains auteurs y décelant une interpolation datant du IIIème siècle. Aujourd’hui, débarrassé de ces mentions controversées, ce témoignage est largement admis comme authentique. Il faut avoir présent à l’esprit que lorsque Josèphe écrit ce texte, 70 ans ont passé depuis la mort du Christ.
7 TACITE, évoquant les chrétiens, écrit « Leur nom vient de Christ que, sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice » dans : Annales, XV, 44 (trad. H. GOELZER, Paris, 1925). Voir aussi : http://www.remacle.org/tacite.
8 IRÉNÉE de Lyon, Adversus haereses, Livre I, 27, 2, dans : coll. Sources chrétiennes, n° 264, Paris, 1974, pp. 350-351.
9 JUSTIN de Naplouse, Apologie pour les chrétiens I, XXXV, 9. dans : coll. Sources chrétiennes, n° 507, Paris, 2006, pp. 160-161.
10 TERTULLIEN, Apologétique, V, 2 dans : http://www.remacle.org/bloodwolf/eglise/tertullien.
11 EUSÈBE de Césarée, Histoire écclésiastique, IX, 5-7, dans : http://www.remacle.org/bloodwolf/historiciens/eusebe.
12 Voir, à ce propos, Écrits apocryphes chrétiens publiés sous la direction de Jean-Daniel KAESTLI, Paris, 2005.
13 Évangile apocryphe, écrit en grec, dont la première partie (1-9) fait l’apologie de Pilate qui est « le témoin privilégié de l’innocence et de la divinité de Jésus ». Voir, à ce sujet, France QUÉRÉ, Évangiles apocryphes, Paris, 1983, pp. 125-152.
14 Voir, à ce sujet, Anne-Catherine BAUDOIN, Ponce Pilate : la construction d’une figure dans la littérature patristique et apocryphe (thèse), École pratique des hautes études (EPHE), Paris, 2012.
15 Moine dominicain devenu archevêque de Gênes, Jacques de Voragine, compila entre 1260 et 1270, en 180 chapitres, sous le nom de Legenda aurea, les divers écrits du christianisme des premiers siècles retraçant la vie des saints. Dans le chapitre consacré à la Passion du Seigneur, l’auteur relate le procès de Pilate instruit par Tibère et le sort qui est réservé au procurateur. Voir Jacques de VORAGINE, La Légende dorée, trad. de J.-B. M. ROZE, Paris, 1967, pp. 267-269.
16 On retrouve des auteurs comme Alexandre DUMAS, Gustave FLAUBERT, Anatole FRANCE, Paul CLAUDEL, Blaise CENDRARS, Mikhaîl BOULGAKOV et, plus récemment, Eric-Emmanuel SCHMITT.
17 Citons entre autres : Helen K. BOND, Pontius Pilatus in History and Interpretation, Cambridge, 1998 ; Warren CARTER, Pontius Pilate. Portraits of a Roman Governor, Collegeville/Pennsylvanie, 2003 et Jean-Pierre LÉMONON, Pilate, Paris, 2007.
18 Voir Matthieu, XXVII, 11-26, Marc, XV, 1-15, Luc, XXIII, 1-7, 13-25 et Jean XVIII, 28-40.
19 Cf. Jean, XVIII, 38.
20 L’évangéliste Jean est seul à relater cet épisode : voir Jean, XIX, 4-6.
21 Voir, à ce sujet, Sixten RINGBOM, De l’icône à la scène narrative, Paris 1997, pp. 163-169.
22 Cf. Mathieu, XXVII, 24-25.
23 Voir notes 11 et 12.
24 Emile MÂLE, L’Art religieux à la fin du Moyen Âge, Paris, 1922, 1951, L’Art religieux après le concile de Trente, Paris, 1932, 1972.
25 Louis RÉAU, Iconographie de l’art chrétien, Paris, 1957
26 Gertrud SCHILLER, Ikonographie der christlichen Kunst, Gütersloh, 1991.
27 James H. MARROW, Passion Iconography in Northern European Art of the Late Middle Ages and Early Renaissance, Courtrai, 1979.
28 Comme le Dr. Karl KÜNSTLE, Ikonographie der Christlichen Kunst, Fribourg, 1928, le jésuite Engelbert von KIRSCHBAUM, Lexikon der christlichen Ikonographie, Fribourg, 1968-1974.
29 Colum HOURIHANE, Pontius Pilate, Anti-Semitism, and the Passion in Medieval Art, Princeton, New Jersey, Princeton University, 2009. L’auteur étudie les changements de la figuration de Pilate depuis le début du christianisme jusqu’au 1er quart du XVème siècle au travers des écrits et œuvres d’art (sarcophages, ivoires, sculptures, fresques, peintures, textiles, manuscrits, gravures) et s’attache à montrer comment les côtés négatifs de Pilate ont été amplifiés à des fins politiques et religieuses révélant l’antisémitisme de l’époque médiévale.
30 Sarcophage de Junius Bassus, Le Christ devant Pilate, 359. Marbre, 141 x 243 x 144 cm. Rome, Vatican, Basilique Saint-Pierre.
31 À la différence des Églises éthiopienne et copte, l’Église grecque n’exaltera pas la figure de Pilate, mais vénérera la sainteté de sa femme, appelée Procla, le 27 octobre.
32 Codex Purpureus rossanensis, Jugement de Pilate. Vème siècle. Parchemin pourpre et lettres d’argent, fol.16, 307 x 260 mm. Rossano, Museo Diocesano.
33 Psautier d’Utrecht, Christ devant Pilate. Vers 820-835. Ms. 32 f°. 49 r°, 300 x 250 mm. Utrecht, Bibliothèque de l’Université.
34 Maître anonyme allemand, Jésus devant Pilate. 1015. Bronze, 67,5 x 115 cm, élément du battant droit d’une porte, Hildesheim, Cathédrale.
35 Ces Juifs « félons », ainsi qualifiés dans les drames (Passions) joués au Moyen Âge ou « perfides », ainsi dénommés dans l’oraison Oremus et pro perfidis Judæis de la prière du vendredi saint introduite au VIIème siècle et qui sera retirée du culte en 1959 par le pape Jean XXIII et supprimée lors du concile de Vatican II en 1963.
36 En Allemagne, la peinture est plus narrative et certains artistes du XVème siècle iront jusqu’à caricaturer Pilate, le présentant vêtu à l’orientale, portant un énorme turban, laid, le visage grimaçant ou déformé, aux traits cruels , les yeux exorbités, le menton proéminent.
37 Voir à ce sujet Cor ENGELEN, Miroir du Moyen Âge (trad. par B. Boëlens van Waesberghe), Louvain, 1999, pp. 276 à 315.
38 Quentin Metsys, Ecce Homo. Vers 1515. Huile sur bois, 160 x 120 cm. Madrid, Museo del Prado.
39 Par exemple Duccio di Buoninsegna (Maestà, 1308, Sienne, Museo dell’Opera), Giotto (Le Christ bafoué, 1305, Padoue, Cappella degli Scrovegni), et plus tard, unique pour l’époque, Titien (Ecce Homo, 1543, Vienne, Kunsthitorisches Museum). Mentionnons aussi la Flagellation du Christ, peinte par Piero della Francesca (1450, Urbino, Galleria Nazionale delle Marche) où Pilate est représenté sous l’aspect de l’empereur byzantin. (Voir, à titre documentaire, Antonio PALUCCI, Piero della Francesca, Paris, 1992, p. 192).
40 Dürer, La Passion gravée, 1507-1513, Le Christ devant Pilate. Gravure sur cuivre, 117 x 75 mm. New York, Metropolitan Museum.
41 Huile sur bois, 224 x 180 cm. Grasse, Cathédrale. Voir M. JAFFÉ, op. cit., p. 148, n° 18. Voir sur cette œuvre Nicole DACOS, Le Voyage à Rome, Bruxelles, 2012, p. 196.
42 C’est à la demande de l’archiduc Albert, gouverneur des Pays-Bas, que Rubens peint ce tableau qui doit encadrer, avec une Élévation de la croix, le tableau d’autel l’Exaltation de sainte Hélène destiné à la chapelle souterraine de Santa Croce in Gerusalemme à Rome dont le cardinal-archiduc, avant son mariage avec l’infante Isabelle, avait eu la titulature.
43 Huile sur bois, 125 x 96,5 cm. Saint- Petersbourg, Musée de l’Ermitage, inv. n° 3778. Voir, à ce propos, M. JAFFÉ, op. cit., p. 172, n° 125. et J.Richard JUDSON, Rubens, The Passion of Christ, dans Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, VI, Turnhout, 2000, p. 65, n° 13.
44 Lodovico Cigoli. 1604-1606. Ecce Homo. Huile sur toile, 175 x 135 cm. Florence, Galleria Palatina. Voir, sur cette œuvre : http://www.wga.hu//htlm.c/cigoli/.eccehomo.html.
451630-1634. Sanguine et pierre noire, crayon et rehaut de gouache blanche, 310,1 x 464,7 mm. Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, inv. n° 12257. Voir : J.R. JUDSON, op. cit., p. 68, n° 14a.
461634. Huile sur toile, 569 x 355 cm. Inv n° 163 Voir : J.R. JUDSON, op. cit., p. 69, n° 14b.
471632-1635. Huile sur bois, 47,5 x 35,5 cm. La Haye, Collection G. Cramer. Depuis 1998, localisé à Los Angeles (Getty Research Institute). Voir, sur cette œuvre, M. JAFFÉ, op. cit., p. 333, n° 1088 et J.R. JUDSON, op. cit., p. 69, n° 14b.
48 Voir J.R. JUDSON, op. cit., p. 70.
49 Francfort-sur-le-Main, Städelsches Kunstinstitut.
50 Venise, Palazzo ducale.
51 Paris, Musée Jacquemart-André.
52 Petite Passion et Grande Passion.
531542-1544. Huile sur bois, 303 x 180 cm. Paris, Musée du Louvre. Voir, sur cette œuvre, Francesco VALCANOVER, Tout l’Œuvre peint de Titien, Paris, 1970, p. 115, n° 243.
54 Voir, à ce propos, Angela OTTINO DELLA CHIESA, Caravage, Paris, 1967, p. 96, n° 46 ; J. R. JUDSON, op. cit., p. 65.
551543. Huile sur toile, 242 x 361 cm. Vienne, Kunsthistorisches Museum. Voir, sur cette œuvre, F. VALCANOVER, op. cit., p. 113, n° 237 ; Rodolfo PALLUCCHINI, Profilo di Tiziano, Florence, 1977, p. 38.