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Dessin - Sculpture - Epoque contemporaine - Belgique - Histoire de l'art Serge Alexandre Les dessins et illustrations de Joseph Rulot
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Reporticle : 186 Version : 1 Rédaction : 01/01/1997 Publication : 07/11/2016
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1Serge ALEXANDRE, Joseph Rulot et Jules Brouns. Deux sculpteurs à Herstal, dans Art&fact, 12, 1993, p. 124-148 (avec bibliographie antérieure). Voir aussi Id., Joseph Rulot. La Légende, fiche de Parcours d’art public – Ville de Liège, Liège, 1997 et Id., catalogue de l’exposition Acquisitions récentes, Liège, 1996, p. 18, 19 et 21 (= Collections artistiques de l’Université de Liège, fascicule 1/1996).
2Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique présentèrent les pièces qu’ils reçurent lors d’une exposition dans leurs locaux du 28 février au 23 avril 1995. Un feuillet rédigé par Jacques van Lennep en garde la trace. Précédemment, la maquette du Monument à Nicolas Defrecheux avait déjà été exposée (voir le catalogue de l’exposition Le Musée caché. À la découverte des réserves, Bruxelles, 1994, n° 116 p. 259).
3À ce sujet, voir Sébastien CLERBOIS, Les affres de l’antimatière : Idéal et incarnation, dans catalogue de l’exposition Splendeurs de l’idéal. Rops, Khnopff, Delville et leur temps, (Liège, salle Saint-Georges, du 17 octobre au 1er décembre 1996), Bruxelles, 1996, p. 199-215 (plus spécialement p. 202 et 203) (voir aussi p. 94).
4Serge ALEXANDRE, Le sculpteur Joseph Rulot et le monument à Nicolas Defrecheux, dans Actes du LIIe Congrès de la Fédération des Cercles d’archéologie et d’histoire de Belgique, Cinquième Congrès de l’Association des Cercles francophones d’histoire et d’archéologie de Belgique, Actes II, Namur, s.d., p. 551-560.
5La plupart des dessins de Rulot sont encore la propriété de Madame Gabrielle Brouns, fille du sculpteur Jules Brouns, lequel fut légataire universel de Joseph Rulot.
6240 x 175 mm, signé et daté 1885. Collection Brouns.
7Ce dessin figure sur une feuille comprenant plusieurs études (395 x 260 mm), collection Brouns. La sculpture de l’esclave enchaîné a été enregistrée aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles sous le numéro d’inventaire 11467. Elle est en plâtre teinté façon bronze à patine verte et mesure 58 x 31 x 44 cm. Elle fait partie de la donation Brouns.
8Vers 1894-1895, crayon sur papier, 1500 x 870 mm, non signé, inv. C 6463. Le projet d’un monument à César Franck est lancé en 1894 à l’initiative d’Oscar Colson. Rulot devait le concrétiser. Cependant, le lancement, l’année suivante, d’un concours pour un monument à Nicolas Defrecheux relègue le projet aux oubliettes, Colson lui-même prenant la présidence du Comité exécutif du second monument, lequel ne sera pas davantage réalisé.
9Plâtre, 67 x 38 x 24 cm, inv. 11465, donation Brouns.
10Feuillet de l’exposition Joseph Rulot (op. cit.) et catalogue de l’exposition Splendeurs de l’Idéal (op. cit.), p. 65.
11Crayon, respectivement, 296 x 205 mm et 545 x 335 mm.
12Collection Brouns.
13Certains autres dessins sont des projets en vue de monuments qui n’ont pu être tous identifiés, sans doute parce qu’ils n’ont pas tous été réalisés.
14Joseph-Gabriel Hamelet est né à Saint-Georges de Boscherville, près de Rouen, en 1820. Il décède à Liège en 1891. Il a travaillé à la Fonderie royale de Canons à Liège.
15Ils sont tous les deux dédicacés. Le dessin, à la plume, mesure environ 470 x 370 mm. Il est signé et daté en bas à droite Jh Rulot / 1891 et est conservé dans la donation Brouns. Des raisons techniques nous ont contraint à reproduire la lithographie plutôt que le dessin. Il en est de même pour d’autres documents.
16Plume, daté 1889, collection Brouns.
17199 x 115 mm, dédicace et signature en bas : Pour Madame Gilbart / Respectueusement / Jh Rulot, don Madame Bosmant, 1982.
18On ne conserve plus que quelques fragments de ce mausolée.
19Jules Sauvenière était professeur à l’Athénée de Liège.
20Hildhyllia paraît en 1891 chez Léon Vanier à Paris, mais est imprimé à Liège sur les presses de H. Vaillant-Carmanne. En voici l’histoire. Fingal, roi de Morven, est venu guerroyer sur les bords de la Léna. Au moment où le combat va s’engager, son épouse, Roscrana, s’aperçoit de la disparition de Ryno, leur fils. Fingal croit à une désertion, y voit un mauvais présage, mais il est trop tard, il faut se battre. La lutte semble tourner au désavantage de Fingal. Par désespoir, Roscrana saisit le gonfanon et se lance dans la mêlée. Entretemps, Hildhyllia, fille adoptive du roi scandinave rival Swaran, descend de cheval et raconte à Minvane, sœur de Gaul, frère d’armes de Ryno, qu’elle ne connaît alors pas, qu’elle a vu un homme étendu blessé. Ce n’est autre que Ryno. La bataille est finie. Fingal est vainqueur ; mais sa femme a été tuée. Par dépit, il brise le glaive de Ryno et le bannit l’estimant traitre. Ryno se retrouve ensuite devant le druide de Cromla qui lui dit l’impiété de son père à le condamner. Le fantôme de Roscrana apparaît. Il reforge le glaive. Surgissent alors Minvane et Hildhyllia, laquelle s’est éprise de Ryno, lequel l’aime aussi ; mais elle ne peut briser la chaîne qui lui oppresse le cœur sous peine de mort. Hildhyllia s’en va. Le druide de Cromla entoure Ryno d’un cercle de feu. Celui-ci s’en dégage et rejoint Hildhyllia sur la grève tourmentée par les flots. Elle s’évanouit face aux flots furieux. Ryno l’élève sur un rocher et lui donne un premier baiser. Après la tempête Hildhyllia se réveille. Elle brise la chaîne. Elle et Ryno se retrouvent dans les ruines de Sélama. Hildhyllia convainc Fingal de l’innocence de Ryno au moment où surgissent des ennemis. Hildhyllia, qui a brisé sa chaîne, agonise. Ryno arrive, chancèle et tombe à ses côtés. Il rampe vers elle, lui parle avant d’expirer.
21Sangahall paraît en 1897 chez Léon Vanier à Paris et chez Auguste Bénard à Liège et est imprimé sur les presses de Mathieu Thone à Liège. En voici l’histoire. Ce drame se trame dans le contexte de la christianisation d’un vieux bourg scandinave. Tandis que tous les hommes vaillants sont partis combattre loin, la reine Answalda honnit le Christ. Halwart est un converti encore épris de doute, qui aime la vierge Élisiff elle-même convaincue mais pas encore baptisée. La reine oblige Halwart à réunir les larls, les anciens, dans le but de leur faire choisir Élisiff pour prêtresse. Il rencontre Élisiff qui lui remet un crucifix. Les trois fileuses s’emparent d’Élisiff et la recouvre d’un voile qui la drogue, sous l’effet d’un charme. La vierge se soumet au vœu d’Answalda. Halwart est enchaîné et condamné à errer dans la forêt. En avril, les jeunes filles et les femmes s’enfoncent dans la forêt. Elles sentent monter en elles le désir de voir revenir les hommes. Elles rencontrent Halwart qui tente de les convertir. Les dragons (drakkars) sont annoncés. Tous se dirigent vers le temple, le Sangahall, où Élisiff doit devenir prêtresse. Elle arrive précédée des fileuses. Answalda enjoint Halwart d’abjurer. Il refuse, mais devant les cris et les implorations des femmes, Answalda accepte de le libérer de ses chaînes. Halwart sort alors le crucifix de sa tunique et implore Élisiff de ne pas entrer dans le temple. À la vue du crucifix, Élisiff se libère du charme. Answalda se saisit du crucifix et le jette dans les flammes qui entourent l’autel du dieu Balder. Par miracle, le crucifix se dresse. Les fleurs tombent des arbres. Élisiff et Halwart sont réunis dans une même exaltation. C’est le triomphe du Christ. Le dieu Odoswal se fâche une dernière fois, les bateaux qui reviennent au loin, chavirant alors sous l’effet d’une tempête. Le temple prend feu. Answalda et les prêtresses périssent dans les flammes. L’incendie dévore la forêt. Après la tempête, le Christ a vaincu. Sur la plage, Halwart demande fiançailles à Élisiff ; mais celle-ci s’est donnée à Dieu et poursuit le chemin de croix qu’elle a entamé avec trois nonnes. Il lui dénoue les cheveux et expire dans ses bras. Élisiff continue le chemin douloureux.
22Feuillet de l’exposition Joseph Rulot (op. cit.).
23Crayon, 210 x 300 mm, non signé.
24Nadine de RASSENFOSSE-GILISSEN, Rassenfosse. Peintre-graveur-dessinateur-affichiste, Liège, 1989.
25Jacques PARISSE, Auguste Donnay, un visage de la terre wallonne, Liège, 1991. Hildhyllia est cité en p. 68.
26Plâtre, 51 x 47 x 17 cm, inv. 11468.
2725 x 7 x 7 cm, inv. 11472.
28Publié chez J. Graffart à Liège. L’illustration est signée et datée : J. Rulot / 95 (collection Brouns).
29Crayon, 290 x 196 mm, signé en bas à droite Jh Rulot et daté en bas à gauche 1915, dédicace en bas vers la gauche à G. Pierre, Liège, Cabinet des Estampes et des Dessins, don Madame Bosmant, 1982. Voir Pierre SOMVILLE, catalogue de l’exposition Le Cercle royal des Beaux-Arts de Liège, Liège, 1995, p. 82.
30Administration communale de Seraing, évocation du héros du poème de Nicolas Defrecheux.
31Imprimé à Liège par la Librairie wallonne, 5 rue Lambert Le Bègue en 1900.
32Le dessin se trouve dans la collection Brouns. Crayon, 214 x 159 mm, signé en bas à gauche : J. Rulot, inscription en haut : Attention à ce dessin qui n’est foncé que partiellement.
33Le dessin au crayon, signé et daté en bas à droite :  Rulot 1900, est conservé dans la collection Brouns, de même qu’un autre montrant la même composition à l’état d’esquisse. La publication a été effectuée en 1900 par l’Imprimerie Joseph Wathelet, alors sise 59, rue de Bruxelles à Liège.
34Préface d’Olympe Gilbart, imprimé vers 1900 à l’Imprimerie Joseph Wathelet à Liège, illustration reproduite dans Noss’Pèron, 13 juillet 1922. Le dessin fait 250 x 161 mm. Il est signé en bas vers la gauche : J. Rulot (collection Brouns).
35Imprimé par Joseph Wathelet à Liège. Illustration reproduite dans Noss’Pèron, 13 juillet 1922.
36Dans la collection Brouns est conservé un autre dessin sur le même sujet (crayon, 275 x 292 mm, signé en bas vers la gauche : J. Rulot). Le style en est fort différent. D’allure très classique et très sobre, ce dessin adopte la manière sombre qu’on trouve précédemment dans les illustrations pour Hildhyllia et Sangahall. Rulot a aussi réalisé une Vierge à l’Enfant selon la même technique (crayon, 420 x 170 mm, signé et daté en bas à droite : J. Rulot / 1895, collection Brouns).
37La société avait son siège 115, rue de la Croix de Fer à Bruxelles. Le document est conservé dans la collection Brouns.
38Le dépliant à deux volets (143 x 89 mm fermé, collection Brouns) a été imprimé à l’imprimerie H. Vaillant-Carmanne à Liège.
39Crayon, 114 x 63 mm, collection Brouns.
40Je remercie tout particulièrement Madame Gabrielle Brouns qui m’a accueilli à de nombreuses reprises et m’a communiqué de nombreuses informations, ainsi que Madame Régine Rémon, conservatrice du Cabinet des Estampes et des Dessins de la Ville de Liège, Mademoiselle Liliane Sabatini, conservatrice du Musée de l’Art wallon à Liège, et Madame Picha de la Bibliothèque des Dialectes de Wallonie (Liège, Bibliothèque Chiroux-Croisiers). Mes remerciements vont aussi à Mademoiselle Alexia Creusen et à Monsieur Jean-Christophe Hubert, ainsi qu’à Mademoiselle Cécilia Bezzan. Ces remerciements ont été rédigés en 1997. Depuis lors, le Cabinet des Estampes et des Dessins de la Ville de Liège et le Musée de l’Art wallon ont été englobés dans le Musée des Beaux-Arts de Liège, la conservatrice en étant Madame Régine Rémon.