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Peinture - Epoque contemporaine - Belgique - Histoire de l'art Valentine Pigeolet Rachel Baes (1912-1983) et les galeries bruxelloises Reflets d’une carrière artistique
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Reporticle : 211 Version : 1 Rédaction : 23/12/2016 Publication : 29/09/2017
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1Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, 6 avril – 23 juin 2002, p.26.
2Datant de 1945, ce poème est publié dans Paul Éluard, Poésie ininterrompue, Paris, Gallimard, 1946, p.23.
3Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., pp.26-27.
4René Magritte (réalisateur), Rachel Baes, film 8 mm, couleur, 03’44’’, Schaerbeek, bd. Lambermont, mars 1957, disponible en ligne : http://www.musee-magritte-museum.be/MDBGED/MediaPlayer.aspx?ommid=9804&david=26
5Marcel Lecomte, Rachel Baes, 21 peintures, Paris, Ernest Collet éditeur, 1947.
6Soucieuse de garder sa liberté, Rachel Baes n’adhère à aucun mouvement artistique, pas même le Surréalisme, bien que la presse la présente comme surréaliste dès les années 1940 et bien qu’elle soit (re)présentée comme telle au public lors de l’exposition Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit. Enfin, ce rapport de Rachel Baes au Surréalisme a été étudié par Arnaud Godart dans son mémoire ; Arnaud Godart, Rachel Baes (1912-1983) et le Surréalisme, Université Libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres, Section d’Histoire de l’art et archéologie, Mémoire de fin d’études, sous la dir. du prof. Sébastien Clerbois, 2009.
7Calisto, La Femme surréaliste : de la métaphore à la métonymie, Paris, L’Harmattan, 2013, pp.9-10.
8Les textes du recueil Empreintes, n° spécial Rachel Baes, n°9, juin-juillet-août 1951 sont signés : Paul Éluard, Charles Bernard, Michel de Ghelderode, Franz Hellens, Paul Léautaud, Jean Cocteau, Carlos de Radzitzky, etc.
9Les textes du recueil Empreintes, n° spécial Rachel Baes, n°9, juin-juillet-août 1951 sont signés : Paul Éluard, Charles Bernard, Michel de Ghelderode, Franz Hellens, Paul Léautaud, Jean Cocteau, Carlos de Radzitzky, etc.
10Carlos de Radzitzky, Ophélie. Suivi de L’arc-en-ciel de Rachel Baes, Bruxelles-Paris, La Maison du Poète, 1955 ; Irène Hamoir [Irine], Corne de brune (1925-1976), Bruxelles, Isy Brachot et Tom Gutt éditeurs, 1976 ; René Magritte, La Carte d’après nature, n°9, août 1955. À noter que la reproduction de son tableau La Vie en rose est la seule illustration qui n’est pas de Magritte dans le numéro inaugural de Rhétorique, mai 1961.
11Anne Adriaens-Pannier, « Baes », in « Ce qui est attirant est beau ». Irène, Scut, Magritte and Co, Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 13 septembre – 15 décembre 1996, pp.175-179.
12José Vovelle, Le Surréalisme en Belgique, Bruxelles, André De Rache éditeur, 1972, pp.250-251 ; Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique 1924-2000, Bruxelles, Fonds Mercator, 2006.
13Rachel Baes est absente des ouvrages suivants : Obliques, n° spécial La Femme surréaliste, n°14-15, 1977 ; Whitney Chadwick, Les Femmes dans le mouvement surréaliste, Paris, Éditions du Chêne, 1986 ; La Femme s’entête. La Part du féminin dans le surréalisme, actes du colloque organisé à Cerisy-la-Salle, août 1997, Paris, Lachenal & Ritter (coll. « Pleine Marge »), 1998 ; Whitney Chadwik (éd.), Mirror Images : Women, Surrealism, and self-representation, Cambridge-Londres, The MIT Press, 1998 ; Georgiana Colville, Scandaleusement d’elles. Trente-quatre femmes surréalistes, Paris, Jean-Michel Place, 1999 ; Calisto, op. cit. Seul le catalogue de l’exposition La Femme et le surréalisme, Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts, 21 novembre 1987 – 28 février 1988 reprend une notice biographique de l’artiste, p.107.
14Rachel Baes. L’Accent grave du rêve, Bruxelles, Galerie Quadri, 16 décembre 1992 – 6 janvier 1993.
15Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit.
16Patrick Spriet, Een tragische minnares. Rachel Baes, Joris van Severen, Paul Léautaud en de surrealisten, Louvain, Éditions Van Halewyck, 2002.
17Rachel Baes aurait quand même suivi les cours de dessins de Mademoiselle Henriette Bossché qu’elle quitte cependant rapidement, préférant travailler seule, en autodidacte ; Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.23.
18René Fauchois est un écrivain, dramaturge et acteur de théâtre français. Il est présent tous les étés à Zeebrugge, où la famille Baes passe ses vacances. Malgré la différence d’âge, Rachel Baes aurait été séduite par cet homme qui l’aurait même demandée en mariage, ce que la mère de la jeune fille aurait refusé ; Ibid., p.21. Dans une lettre datée du 25 août 1927, Fauchois écrit à Émile Baes : « (…) J’espère que Rachel n’est plus triste et qu’elle s’est mise vaillamment au travail. Fais-lui l’atelier qu’elle souhaite. Cela l’encouragera (…) » ; Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 08478/0001/013.
19« Biographie », in Rachel Baes. Peintures, Bruxelles, Galerie Isy Brachot, 14 octobre – 6 novembre 1976, n.p.
20Alexia Creusen consacre un chapitre aux genres privilégiés par les artistes femmes au XIXe siècle et au début du XXe siècle : natures mortes, paysages et vues d’extérieur, monde animalier, portraits et scènes de genre ; Alexia Creusen, Femmes artistes en Belgique. XIXe et début XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2007, pp.221-319.
21Entretien de Rachel Baes avec Luc Norin, retranscrit par Léon-Louis Sosset, « Du 14 au 25 mai Rachel Baes expose des toiles surréalistes », in Les Beaux-Arts, 19e année, n°692, vendredi 13 mai 1955, p.1 et p.3.
22Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.42.
23Ce même CV fait mention de la participation de Rachel Baes au Salon des Surindépendants de Paris en 1929. Cette information, relayée par de nombreux auteurs, n’a pas pu être vérifiée : le nom de Rachel Baes n’apparaît pas dans le catalogue du Salon, ni en 1929, ni en 1930. Un article parle quant à lui du Salon des Indépendants où elle aurait même reçu un prix (Anon., « Sur les traces du père », in L’Indépendance belge, 100e année, n°296, jeudi 23 octobre 1930, p.1, col.2.) or, Rachel Baes ne figure pas non plus dans la liste des participants. Sa (ses) toile(s) ayant peut-être fait l’objet d’un envoi de dernière minute, nous ne sommes pas en mesure de confirmer, ou d’infirmer, cette information. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 08480/0040/004.
24Notons que les ouvrages de José Vovelle, op. cit., p.250 et La Femme et le surréalisme, op. cit., p.107 mentionnent déjà l’année 1927 pour sa première exposition dans l’atelier de son père. Aucune autre source ne recoupe cette information.
25Noël, « Les Expositions à Bruxelles. L’exposition Rachel Baes », in Neptune, 20 octobre 1930, n.p.
26Lettre autographe de René Fauchois à Émile Baes datée du 22 juin 1928. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 08478/0001/010.
27S.P., « L’art à Bruxelles. Les fleurs de Rachel Baes », in Neptune, 1er avril 1933, n.p.
28Ces toiles n’ont pas pu être retrouvées au cours de nos recherches. En effet, peu d’œuvres de Rachel Baes se trouvent dans les collections publiques et parmi elles, seul le Bouquet printanier appartenant au Ministère de la Culture, administration des Beaux-Arts, témoigne de cette première manière.
29La Galerie Manteau est décrite comme un lieu d’exposition des maîtres de l’art contemporain, belges et français, avec une attention particulière à la présentation de jeunes artistes de valeur mais encore inconnus ; Paul Haesaerts, Histoire de la peinture moderne en Flandre, Bruxelles, Éditions de l’Arcade, 1960, p.258.
30Une photographie noir et blanc de Louis Manteau retrouvée dans les archives de Rachel Baes porte l’annotation suivante : « Louis Manteau mon marchand de tableaux depuis 1939 (…) ». Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° AML 1070/1023.
31Georges Marlier, « Chronique artistique. Jean Timmermans – Armand Apol – Jan van Looy – Lismonde – Rachel Baes – Jean Maillard », in Le Soir, 56e année, n°17, mercredi 21 janvier 1942, p.2, col.1.
32Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., pp.42-43.
33Par la présence de ces petites filles, l’œuvre de Rachel Baes a souvent été rapprochée de celles de Leonora Carrington (1917-2011) et Dorothea Tanning (1910-2012), elles-mêmes inspirées de l’idéal de la femme-enfant cher aux surréalistes ; À chacun sa grâce. Femmes artistes en Belgique et aux Pays-Bas 1500-1950, Anvers/Arnhem, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten/Museum voor Moderne Kunst, 17 octobre 1999 – 16 janvier 2000/26 février – 4 juin 2000, p.382.
34Alexia Creusen, op. cit., pp.142-146.
35Robert Leurquin et Rachel Baes se rencontrent lors d’une réception organisée par Émile Baes. Journaliste plus âgé qu’elle et promis à une brillante carrière, Leurquin tombe rapidement amoureux de la jeune femme et demande sa main à Émile Baes qui accepte ; Patrick Spriet, op. cit., p.57.
36Joris Van Severen est un homme politique flamand, fondateur du Verdinaso en 1931. En mai 1940, il est arrêté, déporté et tué à Abbeville ; « Van Severen Joris », in Yves-William Delzenne et Jean Houyoux, Le Nouveau dictionnaire des Belges, Bruxelles, vol.2, Le Cri édition, 1998, p.310.
37Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., pp.23-25.
38Rachel Baes. L’Accent grave du rêve, op. cit., p.3.
39Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.26.
40Par l’intermédiaire de Joris Van Severen, Baes pourrait déjà avoir été en contact avec Mesens, correspondant pour la section « musique » de Ter waarheid, revue politique, artistique et littéraire créée par Van Severen au début des années 1920 ; Ibid., p.23.
41Ibid., p.25.
42Une grande partie de leur correspondance, entre 1968 et 1976, est conservée aux Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles, inv. n° ML 08472/0596-0613.
43Lettre autographe de Jacqueline Manteau-Tairraz à Rachel Baes datée du 16 août 1969. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 8472/0600.
44Christiane Geurts-Krauss, E.L.T. Mesens. L’alchimiste méconnu du Surréalisme, du dandy dadaïste au marchand visionnaire, Bruxelles, Éditions Labor/Archives et Musée de la littérature, 1998, p.48.
45Lettre autographe de Jacqueline Manteau-Tairraz à Rachel Baes datée du 26 mai 1971. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 8472/0604.
46Entretien téléphonique avec Nicole Mesnage, fille de Mig Quinet, le 15 novembre 2016. Madame Mesnage raconte que Mig Quinet et Rachel Baes se fréquentaient et se rencontraient lors d’expositions.
47Denis Laoureux, Mig Quinet. Abstraction faite, Anvers, Pandora, 2013, p.37.
48De nombreuses cartes postales de Louis Manteau à Rachel Baes signées « Papa Louis » sont conservées à Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, fonds Rachel Baes, inv. n° ML 08472/0449-0479.
49À partir de 1943, ayant acquis une certaine notoriété, Baes est présente sur la scène internationale : Paris, Amsterdam, Buenos-Aires, New York.
50Bien que ses œuvres reflètent désormais l’onirisme, l’inconscient et une certaine part d’automatisme, caractéristiques qui lui ont valu l’étiquette de surréaliste, Rachel Baes peut également être vue comme appartenant à l’art fantastique. C’est en effet en tant que représente belge de ce courant artistique qu’elle est invitée à exposer à la Biennale de Venise en 1954, avant de rejoindre, en 1958, le Centre International de l’Actualité Fantastique et Magique (CIAFMA) ; Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.28 et p.46.
51Rachel Baes. L’Accent grave du rêve, op. cit., p.6.
52L.D.H., « Arts, Sciences et Lettres. Les expositions », in La Libre Belgique, 66e année, n°318, lundi 14 novembre 1949, p.6, col.4.
53Anon., « Visite aux Salons. Mig Quinet, Jean Van Wel et Rachel Baes », in La Dernière Heure, 47e année, n°95, vendredi 4 avril 1952, p.2, col.8.
54À titre d’exemple, Lucien Solvay va jusqu’à dire en parlant d’elle que « quand les femmes se mêlent de lutter avec les hommes sur des terrains où ceux-ci sembleraient devoir être les plus forts, il arrive qu’elles soient capables de les battre. » ; Lucien Solvay, « Cent ans de sculpture française au Palais des Beaux-Arts », in La Gazette, 70e année, n°32, jeudi 1er février 1940, p.2, col.1.
55Anon., « Les Expositions en cours », in La Métropole, 60e année, n°149 et 150, samedi 28 et dimanche 29 mai 1955, p.16, col.1.
56José Vovelle, op. cit., pp.250-251.
57La Femme et le surréalisme, op. cit., p.107.
58Le rapprochement entre Rachel Baes et Hugues Viane est fait par Sofie Van Loo, « De Ambiguë beeldtaal van Jane Graverol en Rachel Baes », in Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.49. Hugues Viane, personnage principal du roman symboliste de Georges Rodenbach, s’isole dans sa grande maison brugeoise, Quai du rosaire – dont Rachel Baes fera un tableau en 1957 –, vouant une fascination morbide à une tresse faite de la chevelure de sa bien-aimée conservée sous une cloche de cristal afin de garder vivant son souvenir (Georges Rodenbach, Bruges-la-Morte, Paris, Flammarion, 1892). Après quatre années passées à Bruges, Rachel Baes publie Joris Van Severen : une âme, Zulte, Éditions Oranje, 1965.
59Rachel Baes. L’Accent grave du rêve, op. cit., p.7.
60Ibid., p.4.
61Lettre autographe de Jacqueline Manteau-Tairraz à Rachel Baes datée du 17 novembre 1970. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, inv. n° ML 8472/0602.
62Gekooid verlangen : Jane Graverol, Rachel Baes en het surrealism, op. cit., p.33.
63Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique 1924-2000, op. cit., p.255.
64« Ce qui est attirant est beau ». Irène, Scut, Magritte and Co, op. cit., p.179.
65La plaquette publiée à cette occasion précise « Louis Scutenaire, Mes inscriptions. Irine, Corne de brune. Louis Scutenaire, Textes automatiques. Présentation de ces ouvrages, à l’occasion de leur parution, dans les salles du 1er étage de la Galerie Isy Brachot, le 13 octobre 1976, à 19 heures. Exposition jusqu’au 6 novembre 1976 » ; Irine & Scutenaire, Bruxelles, Galerie Isy Brachot, 13 octobre 1976, n.p.
66Tous signent la plaquette Vous voyez avec votre nombril du 22 février 1964, considérée comme l’acte de renaissance du groupe surréaliste en Belgique ; Xavier Canonne, op. cit., p.206.
67Paul Casimir [Paul Caso], « L’art de Rachel Baes : un surréalisme très féminin », in Le Soir, 90e année, n°246, mercredi 20 octobre 1976, p.8.
68Rachel Baes. L’Accent grave du rêve, op. cit., p.7.
69Jusqu’au début du 20ème siècle, le milieu familial était en effet un des principaux freins à la prétention d’une carrière artistique en tant que femme ; Ève Delplanque, De l’enseignement à la carrière, trajectoire des femmes artistes en Belgique au XXe siècle, Saint-Maur-des-Fossés, Éditions Jets d’Encre, 2016, p.107.
70Maurice Tamines, « L’exposition de Melle Rachel Baes. Une charmante et probante révélation », in Theatra, 11e année, n°43, 26 octobre 1930, p.1, col.1-3.