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- - - Simon Meynen L'École des peintres de la forêt de Soignes Un paysage identitaire à Bruxelles au XVIIe siècle
Amateur
Reporticle : 128 Version : 1 Rédaction : 06/10/2014 Publication : 17/04/2015
Notes

Notes

NuméroNote
1Il s’agit d’une école picturale à part entière telle qu’on l’a mis en évidence dans notre mémoire sur le sujet défendu en 2012 à l’Université Libre de Bruxelles, S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle. Les Peintres de la forêt de Soignes : émergence d’une École et d’un genre, (Mémoire de Master), Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, B. D’HAINAUT-ZVENY (directeur), inédit, 2012, p. 168 et 170-171.
2A. LAES, « Le paysage flamand au musée de Glasgow. Jacques D’Artois, Corneille Huysmans dit de Malines, Jean-François van Bloemen dit Orizzonte, dans Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 1958, p. 3-28.
3E. DE CALLATAY, « Étude sur les Paysagistes Bruxellois du XVIIe siècle », dans Revue Belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art/Belgisch Tijdschrift voor oudheidekunde en Kunstgesciedenis, XXIX, 1-4, Anvers, Académie Royale d’Archéologie de Belgique, 1960, pp. 155-203.
4S. BERGMANS, « Le ou les De Vadder », dans Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, XLIV, 1975, p. 125-129.
5D. COEKELBERGHS, « Contribution à l’étude du paysage italianisant flamand et hollandais au XVIIe siècle : œuvres inédites de A. Goubau, L. De Vadder, J. Both », dans Revue des archéologues et historiens d’art de Louvain, VIII, 1975, p. 104-122.
6M. KERVYN DE MEERENDRÉ, Le peintre Jacques d’Arthois (1613-1686), (Mémoire de licence), Louvain, Université Catholique de Louvain, Roger Van Schoute (directeur), inédit, 1971.
7Y. THIÉRY et M. KERVIN DE MEERENDRÉ, Les peintres flamands de paysage au XVIIe siècle. Le baroque anversois et l’école bruxelloise, Bruxelles, Lefebvre et Gillet Éditions d’Art, 1987.
8La forêt de Soignes. Art et histoire des origines au XVIIIe siècle (Catalogue d’Exposition, Europalia 1987 Oesterreich), Bruxelles, Château des Trois-Fontaines, 2 octobre – 30 novembre 1987, Bruxelles, Royale Belge, 1987, pp. 53-55.
9Ph. DELLIS, Contribution à l’étude de l’oeuvre du paysagiste bruxellois Lucas Achtschellinck (1626-1699), (Mémoire de licence), Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, C. Perier-D’Ieteren (directeur), inédit, 1991-1992.
10Ph DELLIS, « Un portrait d'artiste peint par Lucas Franchois II », dans Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, XIV, Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1994, pp. 99-107 et Ph. DELLIS, « Œuvres inconnues du peintre bruxellois François Coppens (1628-1685) », dans Annales de la Société royale d’archéologie, LXI, Bruxelles, 1996, pp. 119-133.
11Le peintre et l’arpenteur. Images de Bruxelles et de l’ancien duché de Brabant, Bruxelles, Musée Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 15 septembre – 17 décembre 2000, Bruxelles-Tournai, Dexia Banque-La Renaissance du Livre, 2000.
12S. VAN SPRANG, « D’une forêt ducale à une forêt idéale. Quelques réflexion sur les paysagistes de Soignes aux XVIe et XVIIe siècles », dans Ibid., pp. 183-191.
13S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle. Les Peintres de la forêt de Soignes : émergence d’une École et d’une genre, (Mémoire de Master), Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, Brigitte D’Hainaut-Zveny (directeur), inédit, 2012 et S. MEYNEN, Jacques d’Arthois, du jugement des théoriciens à la réalité du marché de l’art. Fortune critique et marché de l’art de l’œuvre du peintre de paysage Jacques d’Arthois (Bruxelles, 1613-1686) aux XVIIIe et XIXe siècles en France et dans les anciens Pays-Bas méridionaux, (Mémoire de Master), Paris, École du Louvre, P. MICHEL (directeur), inédit, 2013.
14Nous avons consacré un chapitre entier de notre mémoire de l’École du Louvre à la fortune critique de Jacques d’Arthois aux XVIIIe et XIXe siècles. Il nous a alors été donné d’observer qu’il ne faisait pas exception et que la mémoire de Louis de Vadder, Ignace Van der Stock et Lucas Achtschellinck était restée, certes à une moindre échelle, vive au cours des siècles. S. MEYNEN, Jacques d’Arthois, du jugement des théoriciens à la réalité du marché de l’art…, 2013, pp. 36-45.
15S. BERGMANS, « op. cit. », 1975, p. 125 : Registre paroissial n° 330. Paroisse de la Chapelle, Baptêmes f. 124 v°, 8 avril 1605.
16Outre Louis on compte son grand frère Philippe et un autre frère du nom d’Hubert qui entre dans l’atelier de l’ainé le 11 juin 1613. Étant donné que celui-ci n’apparaît plus dans les registres de la corporation, on peut en déduire qu’il n’obtint jamais la maîtrise. A. PINCHART, « « La corporation des peintres de Bruxelles. Liste des maîtres et des apprentis de 1599 à 1744 », dans Le Messager des sciences historiques ou Archives des arts et de la bibliographie de Belgique, Gand, 1877, p. 306.
17Ibid., p. 304.
18Entamé le 20 juin 1606, A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 297.
19Ibid., p. 320.
20Nous ne savons pour ainsi dire rien de la vie et l’œuvre du premier élève de de Vadder. Du nom de Jean Claessens (fils de Josse), il est originaire de Bruxelles et entre en apprentissage le 12 juin 1643. A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 331.
21Cette carte, un plan parcellaire de la forêt, est peinte à l’huile sur toile (280 x 285 cm). Elle est aujourd’hui conservée aux Archives Générales du Royaume, Cartes et plans manuscrits, 2ème série, n° 7043. Elle est signée du nom de l’artiste peintre, du nom du cartographe S. van Werden et daté 1661. Elle est titrée Waraghtigue Afbeldinghen Des Wydt Vermaerde Sonyen Woudt met Alleen Zyne Appendentien en de Pendentien.
22H. FIERENS GEVAERT (dir.), Catalogue de l’exposition rétrospective du paysage flamand (XVIe, XVIIe, XVIIe siècles), Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8 septembre – 8 novembre 1926, Bruxelles, 1926, p. xxxii.
23Cf. Ph. DELLIS, op. cit., 1991-1992.
24Une longue tradition de théoriciens de l’art est à l’origine de cette confusion. C’en est ainsi chez : C. DE BIE, Het gulden cabinet van de edel vrij schilder Const, inhoudende den lof van de vermarste Schilders, Architecten, beldthowers ende plaetsnijders dan dese eeuw, Anvers, Jan Meyssens, 1661, p. 399 ; A. HOUBRAKEN, De Groote schouburgh der Nederlantsche konstschilders en schilderessen, Amsterdam, gedrukt voor den autheur, daar de zelve ook te bekomen zyn, 1718, p. 217 ; J. C. WEYERMAN, De levens-beschryvingen der nederlandsche konst-schilders en konstschilderessen…, La Haye, E. Boucquet, H. Scheurleer, F. Boucquet en J. de Jongh, t. 2, 1729, p. 5 ; J.-B. DESCAMPS, La vie des peintres flamands, allemands et hollandais…, Paris, Charles Antoine Jombert, t. 1, 1753, p. 266 ; J.-B. P. LEBRUN, Galerie des peintres flamands, hollandais et allemands, Paris - Amsterdam, Poigant – Pierre Fouquet junior, 1796, t. 3, p. 15. Il faudra attendre les recherches méthodiques de A.-J. WAUTERS, La peinture flamande, Paris, Ancienne Maison Quantin. Librairies-Imprimeurs Réunies, 1883, p. 326, pour qu’un apprentissage de Achtschellinck et de de d’Arthois chez de Vadder soit remis en question. Cf. S. MEYNEN, Jacques d’Arthois, du jugement des théoriciens à la réalité du marché de l’art…, 2013, pp. 44-45.
25A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 327.
26Ibid. p. 317.
27A. PINCHART, « op. cit. », 1878, p. 325.
28Y. THIERY et M. KERVYN DE MEERENDRÉ, op. cit., 1987, p. 113. Cette charge était accompagnée d’avantages accordés d’habitude aux maîtres tapissiers : exemption de la garde bourgeoise, de l’accise pour douze aimes de bière et une aime de vin. M. KERVYN DE MEERENDRÉ, op. cit., 1971, p. 26.
29Ibid. p. 26 et pp. 186-187 : Jacques d’Arthois cartonnier privilégié (Archives de la ville de Bruxelles, n° 1297, v° Register ter tresorye gehouden, fol. 97 v°), « …ende considerende de nutheyt ende experimentatie van bovengenoem den Jacques d’Arthois… ».
30« de voornaemste schilder van den lande » : A. LAES, « Le paysage flamand. Notes – Remarques – Réflexions », dans Miscellanea Léo van Puyvelde, Bruxelles, Éditions de la Connaissance, 1949, p. 170 et E. DE CALLATAY, « op. cit. », 1960, p. 155.
31Ph. DELLIS, « op. cit. », 1994, p. 104 : « Cejourd'huy le 26 janvier 1688 comparurent en propre personne l'Illustre Seigneur Eugène Evariste de lede Abbé de Rosière d'une part et Sr Jacques Coenot et Jean Cobus mstres tapissiers en cette ville de Bruxelles d'autre part lesquelles seconds comparants se sont obligé envers ledit Seigneur 1° comparant de faire une chambre de tapisseries consistant en cincq ou six pièces aux conditions suivantes savoir que lesdits mestres tapissiers fairont faire à leurs frais le patron peint à lhuile par le Sieur achtschellincx de paysage aussi des figures de poésie ou métamorphose au choix dudit Seigneur 1° compt lesdites figures peintes sur les patron mesme par le Sieur vander heijden... » (Archives de la ville de Bruxelles, Gildes et serments, Liasse 718).
32Ph. DELLIS et M. KERVYN DE MEERENDRÉ, « Achtschellinck Lucas. Bruxelles, 1602-1699. », dans Le Dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours…, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1995, vol. 1, p. 21.
33Tel que nous l’avons démontré dans notre mémoire sur le sujet, Cf. S. MEYNEN, Jacques d’Arthois, du jugement des théoriciens à la réalité du marché de l’art…, 2013.
34Texte compulsé et annoté par E. NEEFFS, « Corneille Huysmans », dans Bulletins des Commissions royales d’art et d’archéologie, t. XIV, 1875, p. 35.
35P. E. CLAESSENS, « Quelques circonstances de la vie du peintre Jacques d’Arthois », dans L’intermédiaire des généalogistes, 125, 1966, p. 263.
36Il entre en apprentissage chez ce peintre à l’âge de 12 ans, le 11 janvier 1625. A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 318. Pour tous les détails de la vie de Jacques d’Arthois cf. le mémoire de M. KERVYN DE MEERENDRÉ, op. cit., 1971 et notre propre mémoire S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle…, 2012.
37M. KERVYN DE MEERENDRÉ, op. cit., p. 25 et A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 331. Arrivé tout droit de Malines, il est toujours mentionné comme élève de d’Arthois lorsqu’il sera reçu franc-maître le 13 octobre 1662, A. PINCHART, « op. cit. », 1878, p. 328. On ne connaît rien de la production de celui-ci.
38Ou 1655, A. PINCHART, « op. cit. », 1878, p. 324.
39Ibid., p. 330.
40Descamps rapporte cette information qu’il aurait tirée de la fille de Huysmans. Il l’aurait, en effet, rencontrée en personne lors de la visite du cabinet du défunt artiste. Il a aussi pu avoir connaissance du manuscrit du peintre-biographe Égide-Joseph Smeyers ou même le rencontrer à Malines. J.-B. DESCAMPS, La vie des peintres flamands, allemands et hollandais…, Paris, Desaint & Saillant - Pissot - Durand, t. III, 1760, pp. 241 et sqq. Ces témoignages pourraient nous apporter les renseignements que les archives refusent de nous livrer. Pourquoi ne croirait-on pas Descamps quand il dit avoir vu chez la fille du peintre à Malines un cabinet rempli entièrement de ses tableaux, tout comme il n’y a pas de raison d’émettre de doutes sur les faits que nous rapporte Smeyers. Enfin, si on tend à croire la version selon laquelle Huysmans fut un élève de Gaspard de Witte et, qu’après son apprentissage, il devint collaborateur de d’Arthois tel que le présente Descamps, il est dès lors compréhensible qu’on ne le retrouve pas dans les registres de la corporation de Bruxelles en tant que son élève.
41Naer het leven : d’après nature, sur le vif. Formule flamande parfois mentionnée sur les gravures notamment, par opposition à werken uit den gheest : travailler d’après l’imagination.
42S. VAN SPRANG, « op. cit. », 2000, p. 187.
43On ne sait que très peu de choses de cet artiste. Il est l’élève de de Peeter Snayers (1592-166) à partir du 31 mars 1637 avant d’obtenir sa maîtrise à Bruxelles en 1644 ou 1654. Les registres de la corporation souffrent d’une mauvaise tenue pour les années 1654 et sq. C’est ainsi que « Guillaume Van den Schoor (fils d’Étienne) » qui obtint déjà la maîtrise le 16 janvier 1644 est à nouveau mentionné en 1654, « Guillaume Van Schoer ». Peut-être est-ce son fils ? Une erreur, ou une réinscription après une longue absence qui indiquerait qu’il ait voyagé ? A. PINCHART, « op. cit. », 1878, pp. 315 et 324. Mis à part le Paysage avec la Sainte Famille, signé et daté 1664, qu’il réalisa pour la chapelle du Saint-Sacrement de l’église Notre-Dame-de-la-Chapelle, seule une œuvre de Guillaume Van Schoor est parvenue jusqu’à nous. Il s’agit de L’Hôtel de Nassau à Bruxelles, huile sur toile signée et datée par l’artiste, G. VAN SCHOOR 1658, et monogrammée pour les figures TB pour Gillis van Tilborgh, 123,5 x 206 cm. Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (inv. 224).
44Cf. P. E. CLAESSENS, « Famille d’artistes. Une lignée de paysagistes bruxellois : Pierre, François, Aurèle-Augustin et Jean Coppens, et leur parent Josse Coppens, imprimeur à Louvain (XVIIe-XVIIIe siècle) dans L’Intermédiaire des généalogistes, 132, novembre, 1967, pp. 349-357 et R. PIERARD-GILBERT, « Un bruxellois oublié : Augustin Coppens. Peintre, dessinateur et graveur (1668-1740), dans Cahiers bruxellois, IX, 1, 1964, pp. 1-44. Ce dernier apporte les premières données biographiques basées sur les archives. François Coppens, fils de Pierre Coppens, est né en 1628 à Bruxelles dans la paroisse de Sainte-Gudule (Archives de la Ville de Bruxelles, Registres paroissiaux, n° 87, Sainte-Gudule, Baptêmes, f° 226). Il épouse le 29 juin 1656 à Sainte-Gudule Anne Maire Hermans Gudule (Archives de la Ville de Bruxelles, Registres paroissiaux, n° 87, Sainte-Gudule, Mariages, f° 140 v°). Il est reçu franc-maître le 15 janvier 1650 (A. PINCHART, « op. cit. », 1878, p. 319). Philippe Dellis lui a, par ailleurs, découvert une activité que l’on ne connaissait pas chez les peintres de l’École de la forêt de Soignes, celle de créateur de décors de théâtre. Cf. PH. DELLIS, « Œuvres inconnues du peintre bruxellois François Coppens (1628-1685) », dans Annales de la Société royale d’archéologie, LXI, 1996, pp. 119-133.
45Arthur Laes avait établi un premier état des connaissances le concernant. Il dénombre un nombre impressionnant de variantes orthographiques du nom, sans cesse malmenés dans les registres de la corporation de Bruxelles notamment. A. LAES, « op. cit. », 1949, p. 173 et note 12. Nous pensons pouvoir dégager un artiste du nom de Jean Van de Venne, élève d’un certain Jean de Daes à Malines, devenu franc-maître à Bruxelles le 16 novembre 1616 (A. PINCHART, « op. cit. », 1877, p. 309). Outre à Saint-Gudule, on retrouve son travail dans deux autres églises. Dans l’église Sainte-Gudule de Hamme, dans le Brabant-Flamand, sont conservés deux tableaux (164 x 210 cm.), faisant pendant, représentant une pêche miraculeuse et dont l’un des deux est signé I. VAN DE VENNE et dans le transept sud de l’église Notre-Dame de Mariakerke, petite ville de l’arrondissement de Gand, est exposé un Sacrifice d’Isaac (200 x 270 cm.) attribué à l’artiste. Enfin G. P. MENSAERT, Le peintre amateur et curieux, ou description générale des tableaux des plus habiles maîtres, qui font l’ornement des églises, abbayes, prieurés, couvents et cabinets particuliers dans l’étendues des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, chez P. de Bast, Imprimeur de S.A.R., t. 1, 1763, p. 26, mentionne un paysage, aujourd’hui perdu, de Van de Venne étoffé par Peeter Bout dans l’église paroissiale de Saint-Géry.
46E. HONIG, « The beholder as work of art : A study in the location of value in seventennth-century Flemish painting », dans Nederlands Kunsthistorish Jaarboek , XXXXVI, (R. FALKENBURG, J. DE JONGE, H. ROODENBURG et F. SCHOLTEN (ed.), Beeld en zelfbeeld in de nederlandse kunst, 1550-1750/ Image and Self-Image un Netherlandish Art, 1550-1750), 1995, p. 259-260.
47Cf. L. JANSEN, « Shop Collaboration in the Painting of Background Landscapes in the Workshop of Pieter Coecke van Aelst », dans M. FARIES (ed.), Making and Marketing. Studies of the Painting Process in Fifteenth- and Sixteeth-Century Netherlandish Workshop, Turnhout, Brepols, 2006, p. 119.
48« These were men with the highest possible status in the art world, admired by collectors, sought after as court artists, elected deans of the Sint Lucasgilde by their compatriots… » E. HONIG, « op. cit. », p 260.
49Ibid., pp. 259-260 : E. HONIG, « op. cit.», pp. 259-260: « … in one type [le low-level] of collaboration, authorship not only “just didn’t matter”, it was actively suppressed… The first type – what I will call low-level collaborations – were made by second- and third-rate painters, each executing a type of imagery wich the other was simply not able to do: most often, perhaps, a semi-competent figure painter embellished the landscape of a colleague with no training in figure painting. Here, necessity is the mother of collaboration. In other cases, a painter who was able though not expert in a variety of genres would do wathever work came his way: here, demand and expediency are the motivations. »
50S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle…, pp. 138-139.
51Cf. L. CAMPBELL, « The early Netherlandish Painters and their Workshops », dans D. HOLLANDERS-FAVART et R. VAN SCHOUTE (edd.), Le dessin sous-jacent dans la peinture. Le problème Maître de Flémalle-van der Weyden, (Actes de colloques, 6-8 septembre 1979, Université Catholique de Louvain), Louvain-la-Neuve, Université Catholique de Louvain-Institut supérieur d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 1981, pp. 43-61. Rares sont les contrats d’embauche de ce type qui nous soient parvenus. Certains ont tout de même été découverts, comme celui liant Michiel Gast à un peintre rotterdamois du nom de Laurentius. Il devait travailler deux jours entiers par semaine, jusque trois heures du matin, dans l’atelier du maître et ce pendant un an. Cf. L. M. HELMUS, « Journeymen and Servants : Sixteenth-Century Employment Contracts with Painters from the Netherland », dans M. FARIES (ed.), Making and Marketing. Studies of the Painting Process in Fifteenth- and Sixteeth-Century Netherlandish Workshop, Turnhout, Brepols, 2006, pp. 201-210.
52S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle..., Chap. III. a. 3. Lucas Achtschellinck et Ignace Van der Stock, épigones qualifiés, pp. 134-139.
53Lucas Achtschellinck et Peeter Bout, Large paysage, monogrammé L.A.S. et daté 1686, Lucas Achtschellinck et Peeter Bout, Vue de l’étang d’Auderghem/Clairière en forêt de Soignes, huile sur toile, Galerie Jan de Maere et Ignace Van der Stock et Peeter Bout, Paysage, huile sur toile, 109 x 132 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (inv. 4535).
54Cf. S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle..., Chap. III. a. Naissance d’une école et génèse de ses pratiques, pp. 113-139 et p. 168.
55S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle..., p. 114.
56K. VAN MANDER, Le Livre des peintres…, V. Gérard-Powell (dir.), Paris, Les Belles Lettres, 2001, p. 115. Introduction à la vie de Lucas Gassel de Helmont.
57Cf. Cf. M. MAZIERS, « L’histoire de Soignes », dans La forêt de Soignes. Art et histoire des origines au XVIIIe siècle, (Catalogue d’Exposition, Europalia 1987 Oesterreich, Bruxelles, Château des Trois-Fontaines, 2 octobre - 30 novembre 1987), Bruxelles, Royale Belge, 1987, pp. 1-11.
58Les institutions forestières en charge de la gestion de la forêt de Soignes ont été admirablement étudiées par A. SMOLAR-MEYNART, « La justice ducale du plat pays, des forêts et des chasses en Brabant (XIIe - XVIe siècle). Sénéchal, Maître des Bois, Gruyer, Grand Veneur », dans Annales de la Société Royale d’Archéologie de Bruxelles, LX, 1991.
59Cf. la notice du manuscrit : B. VAN DEN ABEELE, « Henri de Ferrières, Les Livres du roy Modus et de la royne Ratio (KBR 10218-19) », dans B. BOUSMANNE, F. JOHAN et C. VAN HOOREBEECK (édd.), La Librairie des ducs de Bourgogne. Manuscrits conservés à la Bibliothèque royale de Belgique, II. Textes didactiques, Turnhout, Brepols, 2003, p. 154-163.
60Cf. S. VAN SPRANG, Entre réalité et fiction : les festivités du papegai en 1615 à Bruxelles de Denijs van Alsloot (1568 ?-1625-26) et de son collaborateur Antoon Sallaert (1594-1650). Analyse et mise en contexte d’une suite de tableaux commandés par les archiducs Albert et Isabelle, (Thèse de doctorat), Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, C. Perier-D’Ieteren (promoteur), inédit, 2005-2006, vol. I, p. 33. Nous tenons à remercier à nouveau Madame S. van Sprang de nous avoir fourni un exemplaire de sa thèse.
61Parmi les nombreux ouvrages et la polémique quant à l’attribution et l’identité du commanditaire que les recherches ont suscités nous ne citerons que l’ouvrage référence publié par le Louvre. Cf. A. BALIS, K. DE JONGE, G. DELMARCEL, A. LEFEBURE, Les Chasses de Maximilien, (Collection Musée du Louvre, département des Objets d’art), Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1993.
62Cf. S. HAUTEKEETE, « De la ville à la campagne. L’image du Brabant dans les dessins topographiques du XVIe siècle », dans Le peintre et l’arpenteur. Images de Bruxelles et de l’ancien duché de Brabant, 2000, pp. 51-52.
63S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle…, p.127.
64Le Portrait de famille dans un paysage Metropolitan Museum of Art de New-York (inv. 30.95.241.) ou celui passé en vente chez Sotheby's à Londres le 7 août 1999 (lot. 123.) en sont de beaux exemples. Notre travail sur les œuvres de Jacques d’Arthois dans les catalogues de vente nous a permis de confirmer notre intuition sur un autre portrait de famille dans un paysage, une famille de musiciens celui-là, dont les figures sont attribuées à Gonzales Coques publié dans le récent ouvrage de Marion Lisquens-Pruss consacré au Petit van Dyck, M. LISKENS-PRUSS, Gonzales Coques (1614-1684). Der kleine van Dyck, p. 324, n° F105, reprod. p. 469. En effet, un tableau de même sujet et mêmes dimensions donné aux deux maîtres en question apparaît dans la vente des commissaires-priseurs parisiens Roux et Ravenaz du 25 janvier 1813, S. MEYNEN, Jacques d’Arthois, du jugement des théoriciens à la réalité du marché de l’art…, p. 71.
65Cf. M. KERVYN DE MEERENDRÉ, op. cit., pp. 52-59.
66Des versions de ce type sont conservées à Bruxelles aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (inv. 4763), au Groeninge Museum de Bruges (inv. 0000GRO0034,I), au Nationalmuseum de Stockholm (inv. NM 1183), et au Prado de Madrid (inv. P01359) ou sont passées pour le marché de l’art dont la version presque identique passée en vente chez Christie’s, Manson & Woods LTD le 8 juillet 1983.
67S. MEYNEN, La peinture de paysage à Bruxelles au XVIIème siècle..., p. 104.
68L’on retrouve en revanche plusieurs exemples d’églises décorées par des fresques paysagères narrant la vie du Christ ou de saints en Italie notamment. On pense ainsi aux fresques de Polidoro da Caravaggio de la chapelle Fetti à l’église San Silvestro al Quirinale de Rome qui illustrent quelques épisodes la vie de sainte Marie-Madelaine et de sainte Catherine. Cf. C. STOLLHANS, « Fra Mariano, Peruzzi and Polidoro da Caravaggio : A New Look at Religious Landscapes in Renaissance Rome. », dans Sixteenth Century Journal, XXIII, 3, 1992, pp. 506-525. Ou encore aux paysages mis en relation avec des thématiques religieuses de Paul et Matthieu Bril aux Palais Apostolique du Latran, du Vatican et de la Scala Santa ou encore en la chapelle Sixtine de la basilique Santa Maria Maggiore, à San Giovanni in Laterano, à Santa Cecilia in Trastevere, sans compter les fresques détruites de Santa Maria in Vallicella, du Collegio Romano ou de San Silvestro al Quirinale. Cf. C. HENDRICKS, Northem Landscapes on Roman Walls. The Frescoes of Matthijs and Paul Bril, Florence, Centro Di, 2003. L’exposition du Musée Carnavalet, G. KAZEROUNI (dir.), Les couleurs du ciel. Peintures des églises de Paris au XVIIe siècle, Paris, Musée Carnavalet, 4 octobre 2012 – 24 février 2013, Paris, Paris-Musée, 2012, p. 302, num. cat. 128, fig. 128.1, a porté à notre connaissance l’existence dans la chapelle Sainte-Scolastique de l’église du Val-de-Grâce à Paris « une suite de six paysages de grands formats simulant la tapisserie par leurs bordures décoratives ». Dans la notice du catalogue, G. Kazerouni met en doute l’attribution traditionnelle à Charles-Alphonse Dufresnoy (1611-1668). Il note par ailleurs qu’il s’agit du « seul exemple conservé à Paris d’utilisation du paysage comme principal élément d’un décor religieux ».
69E. FAURE, « Formes et Forces. L’archaïsme contemporain au troisième Salon d’Automne », dans Œuvres complètes d’Élie Faure, t. III, Paris, Éditions Jean-Jacques Pauvert, 1964, p. 925 cité par G. FABRE, « Qu’est-ce que l’École de Paris ? », dans L’École de Paris 1904-1929, la part de l’Autre, Paris, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 30 novembre 2000 – 11 mars 2001, Paris, Paris-Musées, 2000, p. 25.
70Qualifié de peintre flamand par l’Abbé Claude-François Fraguier dans son épitaphe, parue dans Le Mercure de France, novembre 1726, pp. 329-331 et par l’Abbé de La Marne dans les poèmes qu’il consacre à Watteau dans L’Ennuy d’un quart d’heure, Paris, 1736, pp. 17-22. Deux textes reproduits dans P.ROSENBERG, Vies anciennes de Watteau, Paris, Hermann, 1984, pp. 18 et 24.
71Sur ce point il nous appartient de rendre compte de la comparaison, ô combien parlante, d’Antoine Schnapper du Paysage de Jacques d’Arthois du Musée de la Chartreuse de Douai (inv. 11) qu’il compare au paysage de Boucher La forêt, signé et daté 1740 du Musée du Louvre (inv. 894). Au temps de Watteau, Fragonard et Chardin. Les Pays-Bas et les peintres français du XVIIIe siècle, Lille, Musée des Beaux-Arts de Lille, 1985, pp. 55-56, n° 5 et pp. 169-170, n° 133.