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Architecture - Histoire générale - Monde - Histoire de l'art André Stevens Architecture de terre et Patrimoine mondial Missions en Terres d'argile
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Reporticle : 153 Version : 1 Rédaction : 01/04/2014 Publication : 25/11/2015

ARCHITECTURE DE TERRE ET PATRIMOINE MONDIAL, Missions en Terres d’argile

Fig. 1 – Toitures en coupoles du bazar de Yezd en Iran.
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Fig. 1 – Toitures en coupoles du bazar de Yezd en Iran.
Fig. 2 – Relief assyrien : le fleuve, les temples, la cité.
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Fig. 2 – Relief assyrien : le fleuve, les temples, la cité.
 
[Je veux] au pays, [faire connaître celui qui] a tout vu,
[celui qui] a connu les [mers, qui a su] toutes choses,
[qui a scruté] ensemble, [tous les mystères],
[Gilgamesh] le sage universel qui a connu toutes choses :
il a vu les choses secrètes et rapporté ce qui est caché,
il nous a transmis un savoir plus vieux que le Déluge.
Revenu d’une lointaine route, fatigué et se[rein],
il grava sur une stèle (le récit de) tous ses durs travaux.
Il fit bâtir l’enceinte d’Ourouk-l’Enclos
et de l’Eanna sacré le merveilleux trésor.
Regarde cette enceinte qui paraît [faite] d’airain,
contemple son mur intérieur, que nul n’égalera,
touche ce seuil (qui provient) de très loin,
approche de l’Eanna, la demeure d’Ishtar,
dont nul roi à venir ne fera la pareille, ni aucun être humain.
Monte sur le rempart d’Ourouk, et le parcours,
examine les fondations et scrute le briquetage :
(vois) si son briquetage n’est pas (tout) de brique cuite,
et si ses fondements, les sept (Sages) ne les ont pas posés ?

L’épopée de Gilgamesh, première tablette,

R. Labat, dans Les religions du Proche-Orient asiatique,
Paris, Fayard/Denoël, 1970, p. 149.

Une manière de développer et d’entraîner l’esprit à diverses inventions, d’après Léonard de Vinci :

« Je ne puis m'abstenir parmi ces préceptes un nouveau moyen d’étude qui, bien qu'il puisse sembler simplement trivial et presque risible, est néanmoins extrêmement utile pour entraîner l’esprit à diverses inventions. Et c’est le suivant. Si vous regardez un mur parsemé de taches, ou fait d’un mélange de pierres, et que vous ayez à composer quelques scènes, vous pouvez y découvrir une ressemblance à divers paysages, embellis de montagnes, rivières, rochers, arbres, plaines et collines en divers arrangements. (…) Et tout cela apparaît confusément sur ces murs, comme le son des cloches dans le cliquetis desquelles vous pouvez trouver n’importe quel nom ou mot qu’il vous plaira d’imaginer. »

Dans La chute des feuilles, catalogue de l’exposition de machines poétiques présentée par Francis Edeline, Biennale internationale de Poésie, Palais des Congrès de Liège, 11–15 septembre 1986, p. 15.

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