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Sculpture - Moyen Age - Europe - Histoire de l'art Jacqueline Leclercq-Marx Du monstre androcéphale au monstre humanisé À propos des sirènes et des centaures, et de leur famille, dans le haut Moyen Âge et à l’époque romane
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Reporticle : 107 Version : 1 Rédaction : 01/07/2002 Publication : 29/09/2014
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1On utilisera ici le terme générique de « centaure », tout en sachant que la plupart des encyclopédies médiévales distinguent entre « hippocentaures » et « onocentaures ». Cf. Isidore, Etym., 11, 3, 37: hippocentaure; 11, 3, 39: onocentaure ; Raban Maur, Univ., 7, 7: centaure, onocentaure, hippocentaure ; Thomas de CantimprÉ, Nat. rer., 4, 82 (De onocentauro) : onocentaure, avec comme alternative l’homme à tête d’âne et l’homme à arrière-train de cheval ! ; Vincent de Beauvais, Spec. nat., 31, 121 : hippocentaure, monocentaure et onocentaure. Seuls parmi les auteurs cités, Isidore de Séville et, après lui, Raban Maur paraissent distinguer entre l’existence actuelle de l’onocentaure (... esse dicatur), et l’existence fabuleuse ou révolue de l’hippocentaure (... fuisse putatur), comme l’avait déjà remarqué J. BAYET, « Le symbolisme du cerf et du centaure à la Porte rouge de Notre-Dame de Paris », Revue archéologique, t. 43, janv.-mars 1954, p. 36, à propos de Raban Maur. Utilisé comme traduction de l’hébreu (s) iim dans les plus anciennes versions grecques et latines de la Bible, et repris comme tel dans une citation du Livre d’Isaïe placée en tête d’un chapitre du Physiologus, le terme oνoκντoρoι / onocentaurus aura très logiquement la préférence des auteurs médiévaux, sans que l’élément asin fasse l’objet d’un commentaire particulier.
2Leur association est déjà attestée dans l’Alexandra de Lycophron, et chez d’autres auteurs d’époque hellénistique cités par W. H. Roscher, dans l’Ausführliches Lexicon der griechischen und römischen Mythologie, Leipzig, t. III, 1, 1890/94, col. 1044-1045. Les liens qui les unissent au Moyen Âge sont fréquemment évoqués et illustrés dans J. Leclercq-Marx, La Sirène dans la pensée et dans l’art de l’Antiquité et du Moyen Âge. Du mythe païen au symbole chrétien, Bruxelles, 1998 (Publ. Classe des Beaux-Arts, coll. in-4°, 3e série, 2). Sur leur appartenance commune à la catégorie des Meerwunder, au XIIe s. dans le domaine germanique, voir aussi Cl. Lecouteux, «Le Meerwunder : contribution à l’étude d’un concept ambigu », Études germaniques, t. 32, 1977, p. 1-11.
3Citée et trad. d’après l’éd. de F. dümmler, dans Cl. Lecouteux, Les Monstres dans la pensée médiévale européenne, Paris, 1995 (3e éd.), p. 189-194.
4La place mal définie qu’occupe l’« onocentaure » dans le Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré (éd. H. Boese, Berlin / New York, 1973) en dit aussi long sur cette ambiguïté que sur la difficulté de l’insérer dans une catégorie précise. Ainsi est-il d’abord évoqué dans le prologue du livre III (p. 97), consacré aux hommes monstrueux, avant d’être l’objet d’un long développement dans la partie réservée aux quadrupèdes (p. 154-155) ! Sur les hommes et les animaux monstrueux du Moyen Âge, en général, voir surtout J. B. Friedman, The Monstruous Races in Médiéval Art and Thought, Syracuse U. P., 2001 (particulièrement le chap. 9 : The Human Status of the Monstruous Races, p. 178- 196) ; Cl. Lecouteux, Les Monstres, op. cit. ; J. Voisenet, Bestiaire chrétien. L’imagerie animale des auteurs du haut Moyen Âge (Ve-XIe siècles), Toulouse, 1994 ; id., Hommes et bêtes dans le monde médiéval. Le bestiaire des clercs du Ve au XIIe s., Turnhout, 2000. Consulter aussi Animals and the Symbolic in Medieval Art and Literature, éd. L. A. J. R. HOUWEN, Groningue, 1997 (Mediaevalia Groningana, 20) et, plus particulièrement, J. Longen, « Do Centaurs Have Souls ? Centaurs as seen by the Middle Dutch Poet Jacob van Maerlant », p. 139-154, dont l’étude, au titre suggestif, déborde toutefois un peu de notre cadre chronologique.
5Sur l’utilisation métaphorique et symbolique du centaure et de la sirène, cf. J. Voisenet, Hommes et bêtes, op. cit., p. 23-24. Par ailleurs, tout un chapitre est consacré aux sirènes dans la littérature patristique, et plus particulièrement à leur interprétation morale (avec bibliographie substantielle), dans J. Leclercq-Marx, La Sirène, op. cit., p. 41-67 (« Des origines juives aux conceptions chrétiennes des six premiers siècles. Du démon du désert au symbole de la tentation »).
6L’apparition du centaure alors que « le soleil est au milieu de sa course » (Et jam media dies coquente desuper sole fervebat) apparente celui-ci aux « démons de midi », catégorie à laquelle appartient aussi la sirène (ibid., p. 23-24).
7hier., Vita sancti Pauli erem., 7 (trad. P. de Labriolle, Paris, 1907, p. 21, d’après P. L., 23, col. 17-28).
8Cette croyance perdurera au Moyen Âge, comme en témoigne entre autres le début du Liber monstrorum, éd. H. Van Thiel, dans F. Pfister, Kleine Schriften zum Alexanderroman, Meisenheim am Glan, 1976 (Beiträge zur klassischen Philologie, 61), p. 380 (... per deserta). À noter que, souvent, le mot desertum n’est pas pris dans son sens premier. Voir notamment J. Le Goff, « Le désert-forêt dans l’Occident médiéval », dans L’Imaginaire médiéval, Paris, 1985, p. 59-75. Bel exemple dans Guillaume de Berneville, Vie de saint Gilles, v. 1230 (v. infra, passim).
9Sur les choix terminologiques des traducteurs grecs puis latins de l’Ancien Testament en ce qui concerne ces termes, et plus particulièrement Thannim, et sur les commentaires que ces choix ont suscités dans l’exégèse biblique, voir J. Leclercq-Marx, La Sirène, op. cit., p. 41-47.
10Hier., In Es., 13, 21-22, éd. M. Adriaen, C. C. S. L., 73, 1963, p. 166.
11Eucher, Instr. 2, 9 ; Isid., Etym., 12, 4, 29 ; Ps. Walafr., Gloss. in Es., 13, 22.
12Papias, Elementarium doctrinae rudimentum ; Barthélémy l’Anglais, De genuinis rerum caelestium, terrestrium et inferarum proprietatibus, 18, 95 ; Vincent de Beauvais, Speculum naturale, 17, 129.
13Isid., Etym., 12, 4, 29, éd. W. M. Lindsay, Oxford, 1911, II. À noter qu’en Etym., 11, 3, 30-32, Isidore présente les sirènes comme des femmes-oiseaux et accompagne sa description d’une interprétation de type à la fois historique (évhémériste) et allégorique, dans la tradition des Apista (« Histoires incroyables ») compilées à basse-époque : « (...) en réalité, les sirènes étaient des courtisanes... » (secundum veritatem autem meretrices fuerunt). Et si elles sont représentées avec « des ailes et des griffes », c’est parce que « l’amour vole et blesse » (Alas autem habuisse et ungulas, quia amor et volat et vulnerat) ! Parallèlement, l’origine de la croyance aux centaures à laquelle il est fait allusion après leur description (Etym., 11, 3, 37) est expliquée rationnellement à la suite de LUCRECE, Nat. rer., 4, 738-743 : le centaure est le fruit d’une illusion d’optique née de la vision des cavaliers thessaliens en quelque sorte « soudés » à leur monture (Centauris autem species... id est hominem equo mixtum, quos quidam fuisse équites Thessalorum dicunt, sed pro eo quod discurrentes in bello velut unum corpus equorum et hominum viderentur, inde centauros fictos adseruerunt).
14Éd. H. Van Thiel, op. cit., p. 380.
15Fr. Brunhölzl, Histoire de la littérature au Moyen Âge (trad. H. RochAis, compl. bibliogr. J.-P Bouhot), Turnhout, 1990, t. I, 1, p. 148. Notice entière et bibliographie, p. 148-150 et p. 274.
16Liber monstrorum, 8, 72-75, op. cit., p. 382: Hippocentauri equorum et hominum commixtam naturam habent et more ferarum sunt capite setoso, sed ex parte aliqua humanae normae simillimo, quo possunt incipere loqui, sed insueta labia humanae loquutioni nullam vocem in verba distingunt. Cette incapacité à parler, ou du moins à s’exprimer clairement, avait déjà été prêtée au centaure dans Hier., Vita sancti Pauli erem., 1, op. cit., p. 22: « (...) et mâchonnant ses mots plutôt que les articulant » (... et frangens potius verba quam proloquens...). Elle le sera encore chez Thomas de Cantimpré, Nat. rer., 4, 82, 6-7, op. cit., p. 155: (...) et quasi incipiunt loqui, dum vocem promunt, sed insueta labra vocem humanam formare non possunt. Très significativement, ce même auteur s’intéresse à la nature du chant des sirènes pour conclure qu’il se rapproche davantage du chant des oiseaux que du langage humain : Cantus vero non articulatus credendus est, ut per sillabas et vocabula distinguatur, sed utique indistinctus articulis sicut cantus avium (Nat. rer., 6, 46, 21-23 ; ibid., p. 246). Manifestement, la capacité à parler apparaît comme un critère majeur dans l’appréciation du degré d’humanité de nos hybrides. Même constat à propos des cynocéphales (Augustin, Civ. Dei, 16, 8, 1 ; Ratramme de Corbie, Epist. de cynocephalis). Passage également cité et commenté dans un même sens par D. William, Deformed Discourse. The Function of the Monster in Medieval Thought and Literature, Exeter, 1996, p. 183. Sur ces voix inarticulées – y compris celle du centaure – dans les Vies de saints, cf. aussi V. Valcarcel, « Portenta vocum o voces horridae en la hagiografía latina », Helmantica, 35, 1984, p. 407-424.
17Liber monstrorum, 1, 21-22, op. cit., p. 381. Le chapitre consacré aux sirènes se trouve un peu plus loin, en 7, 68-71, ibid., p. 382.
18Cette rencontre est au centre du chap. III de J. Leclercq-Marx, La Sirène, op. cit., 69-91 («Du VIIe au Xe s. Concepts anciens, formes nouvelles »).
19AETHICUS ISTER., Cosmog., 66 et 21 (éd. P. PRINZ, dans M. G. H. Quellen zur Geistesgeschichte des Mittelaters, XIV, 1993, p. 109, 5 et p. 172, 15). Sur cette oeuvre complexe dont la paternité reste problématique, voir la mise au point de Fr. BRUNHÖLZL, dans son Histoire de la littérature, op. cit., n. 16, I, 1, p. 67-69 et p. 251-252.
20BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Roman de Troie, v. 28859 et v. 28866 (éd. L. CONSTANS, Paris, 1908, IV, p. 310).
21Physiologus Theobaldi, v. 6, éd. P. T. Eden, Leyde, 1972, p. 60
22THOMAS DE CANTIMPRÉ, Nat. rer., 6, 46, 7, op. cit., p. 246.
23Contrairement aux autres hommes monstrueux, presque toujours localisés aux Indes ou sur les confins de la terre. Voir, en dernier lieu, Cl. Lecouteux, Les Monstres, op. cit., n. 3, après R. Wittkower, « Marvels of the East : A Study in the History of Monsters », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, t. 5, 1942, p. 159-197 et j. Le Goff, « L’Occident médiéval et l’Océan indien : un horizon onirique », dans Pour un autre Moyen Âge. Temps, travail et culture en Occident : 18 essais, Paris, 1977, p. 280-298.
24GERVAIS DE TILBURY, Otia imperialia, 3, 64, éd. G. von LEIBNITZ, Scriptores rerum brunsvicensium, Hannovre, 1707, t. I, p. 981; trad. A. DUCHESNE, Paris, 1992, p. 77 (La Roue à livres).
25GEOFFROY DE MONMOUTH, Hist. reg. Brit., 1, 17, éd. J. HAMMER, Cambridge (Mass.), 1951, p. 57; WACE, Roman de Brut., v. 728.
26GUILLAUME DE BERNEVILLE, Vie de saint Gile, v. 1229-1240, éd. G. PARIS et A. BOS, Paris, 1881, p. 38.
27Et de langue d’oïl, comme on le constate ici.
28J. VOISENET, Bestiaire chrétien, op. cit., p. 59), et, d’une manière générale, p. 49-60.
29THOMAS DE CANTIMPRÉ, Nat. rer., 6, 46, 5-7, op. cit., p. 246, et, après lui, ALBERT LE GRAND, De animalibus libri XXVI, 24, 1, 5, éd. H. STADLER, Munster, II, 1929 (Beiträge zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters. Texte und Untersuchungen, 16).
30Gesta sancti Servatii, 3, éd. F. Wilhelm, Munich, 1910, p. 125.
31La Bataille Loquifer, v. 3965-3996 et 4185-4210, éd. M. Barnett, Oxford, 1975, p. 138-139 et p. 144-145. Ce texte, qui appartient au cycle de Guillaume d’Orange, a été rédigé à la fin du XIIe s. au plus tôt. Le passage où interviennent les sirènes a peut-être été interpolé dans le courant du XIIIe s.
32Tristan de Nanteuil, X, v. 420-426, éd. K. V. Sinclair, Assen, 1971, p. 92.
33Thomas de CantimprÉ, Nat. rer., 6, 46, 21, op. cit., p. 246.
34Un peu plus tôt, Honorius Augustodunensis, De imagine mundi, 1, 12 (P. L., 172, col. 124) affirmait que certains monstres étaient classés dans l’espèce humaine et d’autres dans les espèces animales (sunt ibi quaedam monstra, quorum quaedam hominibus, quaedam bestiis ascribuntur).
35J. FORMIGÉ, L’Abbaye royale de Saint-Denis, Paris, 1960, p. 130 Toutes les sirènes maternelles citées ont été représentées dans la deuxième moitié du XIIe s. ou au début du siècle suivant.
36THOMAS DE CANTIMPRÉ, Nat. rer., 6, 46, 3-5, op. cit., p. 246.
37ALBERT LE GRAND, De animalibus libri XXVI, 24, 1, 55, op. cit., p. 1546, n. 29, § 119 : Syrenas (…) monstra sunt marina superius figuram muilieris longis mammis et dependentibus fetim lactantes facie horribilis, crine longo et soluto. Ici aussi, Albert le Grand s’est servi de la compilation de Thomas de Cantimpré, et non le contraire. Voir A. CAZENAVE, « L’exotisme au temps d’Albert le Grand », dans Albert der Grosse. Seine Zeit, sein Welt, seine Wirkung, dir. A. ZIMMERMANN, Berlin, 1981, p. 148.
38Eu égard aux liens de cette dernière avec la mer ou, du moins, l’eau. Voir R. Boyer, La grande déesse du Nord, Paris, 1995, p. 143-144 (Faits et représentations).
39Voir, pour le domaine irlandais, Bo Almquist, « On Mermaids and Marriages », Béaloideas, Journal of the Folklore of Ireland Society, 58, 1990, p. 1-69, et id., « The Melusine Legend in Irish Folk Tradition », dans Mélusines continentales et insulaires, éd. J.-M. Boivin et Pr. MacCana, Paris, 1999, p. 263-279 (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 49) en ce qui concerne l’influence de ce type de légendes sur le corpus mélusinien d’Irlande, et l’origine éventuellement celtique de la figure de Mélusine.
40THOMAS DE CANTIMPRÉ, Nat. rer., 6 , 46, 3-5, op. cit., p. 246.
41F. Panzer, « Der romanische Bilderfreis am Südlichen Choreingang des Freiburger Münsters und seine Deutung », Freiburger Münsterblätter, 1906, p. 24.
42Sur les sirènes psychopompes du néopythagorisme et du néoplatonisme, et sur leurs représentations, voir J. Leclercq-Marx, La Sirène, op. cit., p. 24-30.
43Voir Lexicon iconographicum mythologiae classicae, Kentauroi et Kentaurides, et plus particulièrement Kentaurinnen, Kentaurenfamilie, VIII, 1 (Suppl.), Zurich, 1997, p. 698-699.
44Ibid., p. 697 (Kentauren und Eros).
45P. ex. le fol. 6r du ms. Paris, B. N. E lat. 1141 (Saint-Denis ?, v. 870) ou le fol. 174r des Évangiles de saint Bernward d’Hildesheim, Cath. Ms. 18 (Hildesheim, déb. XIe s.). Voir aussi, à propos de cette iconographie, et de ses nombreux dérivés : J. Leclercq-Kadaner (Marx), «De la Terre-Mère à la Luxure. À propos de la migration des symboles », Cahiers de civilisation médiévale, t. 18, 1975, p. 39.
46P. ex. sur un peigne liturgique conservé au Victoria and Albert Museum à Londres, et sur un reliquaire d’ivoire du Trésor de l’ancienne abbatiale Saint-Servais à Quedlinburg. Voir respectivement P. Williamson, The Médiéval Treasury. The Art of the Middle Ages in the Victoria and Albert Museum, Londres, 1986, p. 72-73, et la notice de M. Peter, dans Der Quedlinburger Schatz wieder vereint, dir. D. kôtzsche, Berlin, 1992, p. 52-56. Sur les autres variantes morphologiques de ce signe zodiacal, attestées dans les manuscrits astronomiques d’époque carolingienne, cf. mon article « Centaures, minotaures et sirènes dans la sculpture romane d’Auvergne. Sources d’inspiration et modes de transmission », Actes du colloque Persistance et résurgence de l’Antiquité à l’époque romane (Issoire, 18-20 novembre 2001), Revue d’Auvergne, 577, 2005, p. 133-149.
47Cette évidence va, pour une fois, à l’encontre des conclusions de J. Voisenet, Bestiaire chrétien (op. cit.), respectivement p. 291 et p. 58 : « Satyres, sirènes et centaures poursuivent ainsi une existence bien assagie dans, la littérature chrétienne », et : « Et l’ambiguïté du centaure se dissipe en faveur de la tendance démoniaque », dans la lignée de J. Bayet, Le Symbolisme, op. cit. n. 1.
48L’assimilation d’éléments « germaniques » par la littérature chrétienne ne se fait donc pas uniquement dans un sens négatif. Des animaux peuvent garder pour quelque temps la bienveillance que leur marquaient les peuples « barbares » (J. Voisenet, Bestiaire chrétien, op. cit., p. 169, et plus généralement, p. 167-171).