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Germaine Richier, L'ouragane
Actualités

2 Août 2017

Germaine Richier (1902-1959), L'Ouragane, 1948-1949, Bronze, 179x67x50cm, Achat de l'Etat, 1957, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Copyright Centre Pompidou, MNAM-CCI/Jean-Claude Planchet / Dist. RMN-GP/ Adagp, Paris, 1902, Grans - 1959, Montpellier
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L’exposition Germaine Richier – L’Ouragane rassemble un ensemble de pièces emblématiques de l’artiste et rend hommage à la puissance de ses figures, à la fois massives et fragiles, marquées par le mystère et la métamorphose. Elle offre un dialogue inédit entre ces œuvres monumentales et le monument historique, la sculpture contemporaine et l’architecture millénaire de l’abbaye, dialogue placé sous le signe des forces de la nature et des éléments.

Si Germaine Richier fait partie des plus importants sculpteurs de l’après-guerre, son œuvre reste encore méconnu. Formée à l’école des Beaux-Arts de Montpellier puis à l’école d’Antoine Bourdelle, celle que l’on surnommait L’Ouragane – du nom d’une de ses sculptures réalisée en 1949 et présentée à l’exposition –, développe un style remarquable par son expressivité et son traitement exacerbé de la matière. Dès la Seconde Guerre mondiale, son œuvre se peuple de figures hybrides pétrifiées, humaines ou animales, le corps étant toujours intégré au règne de la nature. Les sculptures présentées au cœur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel retracent l’évolution et l’intensité du travail de l’artiste dans les années 1940 et 1950.

Un ensemble de cinq bronzes prend place dans le cadre gothique spectaculaire de la salle des Hôtes (XIIIe siècle). L’Orage (1947-1948) et L’Ouragane (1948-1949) incarnent des forces naturelles, aux formes rugueuses, comme rongées par l’érosion. Avec Le Diabolo (1950), puis L’Eau (1953-1954), l’artiste s’intéresse au vide, à la forme en creux. Conçue par germaine Richier pour son exposition au Musée national d’art moderne (1956), la monumentale Montagne marque l’aboutissement de ses recherches. Intégrant des branches d’arbres coulés en bronze, elle présente la rencontre de deux formes fantastiques, jouant sur le passage entre le minéral, le végétal et l’animal.

L’exposition se déploie également à l’extérieur, sur la Terrasse de l’Ouest, avec la dernière œuvre majeure de Germaine Richier, L’Echiquier grand (1959). Les cinq pièces de bronze de cette œuvre de synthèse font face au cadre naturel spectaculaire de la baie du Mont-Saint-Michel et à l’extraordinaire architecture de pierre de l’abbaye. Les personnages du jeu d’échecs – le Roi, la Reine, le Fou, le Cavalier et la Tour – combinent l’humain au végétal, soulignant le lien entre le réel et l’imaginaire. Germaine Richier disait : « Toutes mes sculptures, mêmes les plus imaginées partent toujours de quelque chose de vrai, d’une vérité organique. L’imagination a besoin de départ. On peut ainsi déboucher de plain-pied dans la poésie. J’invente plus facilement en regardant la nature, sa présence me rend indépendante ».

Informations pratiques

Lieu : Abbaye du Mont-Saint-Michel
50170 Le Mont-Saint-Michel
Dates : Jusqu'au 12 novembre 2017
Horaires : Accessible jusqu'au 31 août de 9 à 19h00, à partir du 1er septembre de 9h30 à 18h00
Lien : www.abbaye-mont-saint-michel.fr

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