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Vices et vertus
Actualités

18 Avril 2017

James Ensor, Les Péchés capitaux dominés par la mort, frontispice, 1903, eau-forte colorée à la main, 9,3x14,8cm, Galerie Ronny et Jessy Van de Velde, Anvers
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Trois lieux emblématiques de Namur proposent des interprétations artistiques des Vices et Vertus depuis le Moyen Age jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par le XIXe siècle.

Le musée provincial des Arts anciens du namurois (le TreM.a) montre comment les artistes, du IXe au XVIIe siècle, ont abordé l’éternelle question du Bien et du Mal dans la mise en scène des vices et des vertus.

Les représentations dynamiques du conflit entre les vices et les vertus ont reçu leur impulsion avec la Psychomachie du poète Prudence (Ve siècle) lequel met en images l’idée de la victoire des vertus sur les vices. Cette idée va survivre comme expression du combat de l’âme. Les « tentations » en sont les images les plus spectaculaires. Les visions de l’enfer se développent alors pour encourager l’homme à rester vigilant. D’autre part, les représentations allégoriques sont caractérisées selon des conventions fixées par les théologiens. Celles-ci se multiplient dès le IXe siècle. Thomas d’Aquin (1225-1274) fixera l’ensemble de ces notions dans la Somme théologique.

L’exposition est ponctuée par les productions de l’artiste contemporain Antoine Roegiers. Elles permettent d’établir un dialogue entre les œuvres anciennes et la production artistique numérique actuelle.

Le musée Rops expose Rops et Ensor. James Ensor (1860-1949) publie en 1904 une série de huit gravures intitulées Les Sept Péchés capitaux dont il fera des versions colorées à la main. Monstres, diables, squelettes s’invitent dans une critique grinçante des travers humains. Chez Félicien Rops (1833-1898), la satire accompagne souvent la description des vices, dont le plus éloquent est la luxure : « Les choses de nature ne sont pas sales : naturalia non sunt turpia », écrivait Rops.

« La mort de Félicien Rops m’attriste beaucoup. Il restera et grandira encore dans l’estime et l’admiration des artistes », confiait Ensor à la mort de Rops, en 1898. L’exposition présente également le réseau artistique commun des deux hommes que trois décennies séparent pourtant : Théodore Hannon et Eugène Demolder furent des amis proches des deux artistes et participèrent à leur renommée artistique.

Eglise Saint-Loup. La Maison de la Culture étant en rénovation, le secteur arts plastiques de la Province de Namur continue ses activités sur le territoire provincial. L’Eglise Saint-Loup est l’endroit idéal pour accueillir les œuvres de l’artiste russe d’origine azérie Aidan Salakhova.

Aidan Salakhova s’interroge très justement sur le genre, les relations d’influences entre l’Orient et l’Occident, et plus généralement sur la religion, les tabous et l’histoire de l’art. Autant de thèmes qui participent à un débat plus général sur la notion de moralité et la signification des vices et vertus aujourd’hui. Aidan Salakhova présente plusieurs pièces inédites dont une grande sculpture en marbre – She – conçue spécifiquement pour cette première exposition personnelle en Belgique. Travaillant à carrare, elle fait revivre la tradition de la sculpture de marbre dans un contexte contemporain.

Informations pratiques

Lieu : TreM.a
Rue de Fer, 24, 5000 Namur (Belgique)
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lieu : Musée Félicien Rops
Rue Fumal 12, 5000 Namur (Belgique)
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lieu : Eglise Saint-Loup (Namur)
Horaires : Accessible de 10 à 18h00, le dimanche de 13 à 18h00
Dates : Jusqu'au 21 mai 2017
Lien : www.vicesetvertus.be

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