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Musique - Epoque contemporaine - Belgique - Musicologie Christophe Pirenne Introduction à l’histoire de la musique en Belgique durant la Première Guerre Mondiale
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Reporticle : 231 Version : 1 Rédaction : 18/06/2018 Publication : 25/06/2018
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1Jaumain, Serge ; Jourdain, Virginie, et al. « Sur les traces de la Première Guerre mondiale à Bruxelles : Note de synthèse BSI », Brussels Studies, 102, 4 juillet 2016. Consulté en ligne http://brussels.revues.org
2Parmi les publications en langue française : Audoin-Rouzeau, Stéphane ; Buch, Esteban ; Chimènes, Myriam ; Durosoir, Georgie (dir.). La Grande Guerre des musiciens, Symétrie, 2009, 256 p. Doé de Maindreville, Florence, Etcharry, Stéphan (dir.), La Grande Guerre en musique - Vie et création musicales en France pendant la Première Guerre mondiale, Peter Lang, 2014, 318 p. Gétreau Florence (dir.), Entendre la Guerre : sons, musiques et silence en 14-18, Gallimard, 2014, 159 p. Huybrechts, Dominique, 1914-1918 Musiciens des tranchées, Racine, 2014, 279 p. Cagnati, Fabienne ; Pirenne, Christophe, Georges Antoine : Lettres de la Grande-Guerre. Liège : Société liégeoise de Musicologie, 2004, 340 p. Claude Ribouillault, La musique au fusil : avec les poilus de la Grande Guerre, Éditions du Rouergue, 2014, 288 p.
3La firme de disque Hortus a entamé la publication d’une trentaine de CD reprenant des œuvres composées pendant ou en mémoire de la Grande Guerre. En Belgique, la Flandre, soutient la collection In Flanders’ Field – une allusion au fameux poème éponyme de John McCrae. Certains volumes sont consacrés à des œuvres écrites par des compositeurs flamands actifs durant la Première Guerre Mondiale (Marinus de Jong, Jef van Hoof, August de Boeck, Joseph Ryelandt, Lodewijk Mortelmans, Arthur Meulemans). En Wallonie, la firme de disque Musique en Wallonie publie un ensemble de cinq disques respectivement consacrés à Georges Antoine, Eugène Ysaÿe, Joseph Jongen, Jean Rogister et aux musiques « populaires » de la Grande Guerre.
4À l’exception des travaux de Mullen, John, La chanson populaire en Grande-Bretagne pendant la Grande Guerre 1914-1918, L’Harmattan, 2012, 287 p. Pour les publications discographiques, il convient de mentionner les 50 CD monographiques publiés par EMI dans une collection intitulée Du Caf’ Conc’ Au Music Hall. Sur le répertoire composé, interprété et enregistré durant le conflit, voir les 4 volumes (9 CD) de Oh ! It’s a lovely War. Songs & Sketches of the Great War 1914-1918, publiés par le label CD41 (2001-2005).
5Des collections de chansons populaires interprétées en néerlandais ont été inventoriées dès 1940 dans l’ouvrage de D. Wouters, Distributiegijn en –pijn. Het straatlied van 1914-1918, Amsterdam, 1940. Rob Kammelar, Jacques Sickin, Menno Wielinga, Het monster van de oorlog : Nederlandse liedjes en gedichten over de Eerste Wereldoorlog, Nijgh & Van Ditmar, Amsterdam, 2004. En ce qui concerne la Belgique, on se référera aux collections rassemblées par Roger Hessel, Marktliederen over de ‘Grooten Oorlog’, Vriendenkring Kunst Houtland, Torhout, 2011. Guy Janssens, De Groote Oorlog in Brusselse straatliedjes, Acco, Leuven, 2013.
6Sur cette période 1870-1914, voir Christophe Pirenne, « La musique dans le pays de Liège au XIXe siècle ». Catalogue de l’exposition Vers la modernité, 2001, p. 193-219.
7À Liège, le café concert Wintergarten et le café Walhalla connu pour ses décorations bavaroises sont tenus par des Allemands.
8Par exemple les œuvres de Johann Strauss père et fils, Franz Lehár, Oscar Strauss, Leo Fall, Max Winterfeld, Franz von Suppé, Leo Ascher ou Paul Lincke.
9Par exemple, les œuvres de compositeurs bien plus oubliés aujourd’hui tels que Julius Fucik, Léon Jessel, Erik Meyer-Helmund, Wilhelm Aletter ou Hermann Ludwig Blankenburg.
10Petrus van Nuffel, De Duitschers in Aalst : 1914-1918, « De Vooruitgang », 1921, p. 47.
11Certaines familles russes aisées, voire fortunées se fixent en Belgique avant la Première Guerre mondiale motivées soit par la dégradation de la situation dans leur pays, soit par la qualité de l’enseignement qu’elles pensent y trouver pour leurs enfants et, en ce qui concerne les musiciens, par la réputation universelle de l’ « école » belge de violon. On peut citer le cas de la violoncelliste Lydie Schor dont la famille originaire d’Odessa s’est fixée à Liège peu avant la guerre. Elle deviendra l’épouse du compositeur Jean Rogister.
12C’est le cas des collections de Marc Danval et d’Éric Mathot désormais à la KBR, de celle de Jacques Vanderschueren à l’Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale de Jemeppe-sur-Meuse, de celle de Roger Pinon à l’Université de Liège. La collection Vanderschueren a été inventoriée. Voir à ce sujet : Rich, Christie, Fonds Jacques Vanderschueren conservé à l’Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale : inventaire de chants et musiques imprimées ayant pour thème la première guerre mondiale. Jemeppe : Haute École de la Province de Liège, Section bibliothécaire-documentaliste, 2012, 250 p. Travail de fin d’études présenté pour l’obtention du titre de bibliothécaire-documentaliste bachelier, orientation sciences humaines. Fruzzetti, Stéphanie, Inventaire des partitions musicales sur le thème de la Grande Guerre (1914-1918) du fonds Jacques Vanderschueren conservé à l’Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale de Jemeppe, Jemeppe : Haute École de la Province de Liège, Section bibliothécaire-documentaliste, 2014, 245 p. Travail de fin d’études présenté pour l’obtention du titre de bibliothécaire-documentaliste bachelier, orientation sciences humaines.
13Le texte stipulait ceci :  « 1e Tous les produits d’imprimerie ainsi que toutes autres reproductions d’écrits ou d’images avec ou sans légende, et de compositions musicales avec texte ou commentaires (imprimés) obtenus par des procédés mécaniques ou chimiques et destinés à être distribués, sont soumis à la Censure du Gouvernement Général Impérial allemand (Administration civile). Quiconque aura fabriqué ou distribué des imprimés indiqués à l’alinéa 1er sans la permission du Censeur sera puni conformément à la loi martiale. Les imprimés seront confisqués et les plaques et clichés destinés à la reproduction seront rendus inutilisables. Est considéré également comme distribution d’un imprimé prohibée par le présent arrêté l’affichage, l’exposition ou la mise à l’étalage en des endroits où le public est à même d’en prendre connaissance.
2e Des représentations théâtrales, des récitations chantées ou parlées de toute espèce, ainsi que des projections lumineuses, cinématographiques ou autres, ne peuvent être organisées que lorsque les pièces théâtrales, les récitations ou les projections lumineuses en question auront été admises par le Censeur. Quiconque aura organisé des représentations théâtrales, des récitations ou des projections lumineuses sans la permission du Censeur ou quiconque aura pris part d’une manière quelconque à ces représentations récitations ou projections, sera puni conformément à la loi martiale. Les plaques et films seront confisqués. Cet arrêté entre immédiatement en vigueur ». Le Gouverneur général en Belgique, Baron von der Goltz, Feldmaréchal, Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, n° 18, 15 octobre 1914, p. 21-22.
14Louis Gille, Alphonse Ooms, Paul Delandsheere, Cinquante mois d'occupation Allemande, vol. 1, 1914 – 1915, Bruxelles, Albert Dewit, 1919, p. 254. Cité par Barbara Deruyter, http://www.ipg.ugent.be/nl/content/muziek-tijden-van-oorlog-en-herinnering
15Cette mention concerne un programme de concert (dont nous n’avons pas retrouvé la trace), soumis à la Komandantur liégeoise par la violoniste liégeoise Yvonne Clédina en 1916.
16Les notices d’autorité de la BNF, le site VIAF (Fichier d’autorité international virtuel), https://viaf.org, le projet Europeana 1914-1918 http://www.europeana1914-1918.eu.
18Hippolyte Ackermans (pseudo Teddy Moon) (1886-1965), Eugène Beeckman (1889-1982), Félix Tilquin (pseudo Yvan Caryll) (1861-1921), Orsini Dewerpe (pseudo Schaunard) (1887-1943), Joseph Duysenx (pseudo Duysinx) (1878-1975), le français installé à Bruxelles Louis Frémaux (1876-1937), Léon Frings (1891-1965) fondateur des éditions musicales de l’Art belge, Léonard (Léo) Roufosse (1871-1925) chef d’orchestre au Coliseum de Liège, Jean Lensen (1858-1931) qui réalise une brillante carrière en France et en Angleterre, Léo Van der Haegen (1870-1940). Pour des éléments biographiques on se reportera majoritairement à Robert Wangermée (éd.), Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles, Liège, Mardaga, 1995, au site du Studiecentrum Vlaamse Muziek http://www.svm.be et à certaines notices figurant sur Wikipedia.
19C’est le cas pour Marcel Bady, Fernand Bastin, Joseph Bauwens, Émile Bouquette (18..-1950), Jacques Bruske lequel était chef d’orchestre à l’Alhambra de Bruxelles, M. Dardenne, Jules Delhaxhe (1876-19..) qui laisse pourtant au moins 160 compositions, Gaston Delvaux, Émile Dethier, Théophile Dronchat qui composa aussi sous le pseudonyme de Cap de Zoug, August Eenhaes, H. C. Finck, Charles-François Gélin, Philippe Gilson, Robert Guillemijn, Josef Klein, Georges Lagarde, violoniste et chef d’orchestre du Casino de Spa, Georges Legrand, H. O. Longtain, Eugène Minet, Albert Munot, Willem-Jan Paans, un hollandais installé à Bruxelles, François Simon, Ém. Siroux fils, Victor Willems (18..-1939) un auteur, compositeur et interprète qui s’était réfugié à Paris et qui écrivit un grand nombre des chansons patriotiques telles que Pour nos soldats, Ce que chantent les flots de la Marne ou Le chant du retour ; André Wilmet (1891-19..), ou encore ce J. M. D. qui composa une Paix aux héros sur un texte d’André Van Hasselt et dont nous ne savons rien.
20Ainsi de Léo van der Haegen (1870-1940), professeur de chant au conservatoire de Gand qui écrivit et interpréta entre autres Mijn Land (1910) et De Yzerhelden ; de Gustave Lebrun « du Conservatoire de Bruxelles », auteur de Ma pauvre petite Belgique ou de Georges Lauweryns (1884-1960) qui devint premier chef d’orchestre au Théâtre royal de la Monnaie en 1910, tout en étant apprécié comme compositeur de musique de salon.
21Sous l’étendard de Théodore Botrel, Marche des glorieux soldats belges. Liège Août 1914 de W. J. Paans, Ma Belgique de H.-O. Longtain, Malgré tout, Vainqueur de A. Hannay.
22Ma pauvre petite Belgique de Gustave Lebrun (CS)
23C’est la guerre et Cœurs virils du Lieutenant Spoel.
24Au Rhin ! Au Rhin ! de E. Van Herck (CS), La marche des Poilus de Teddy Moon, Le régiment s’avance, par E. Egerickx (CS), Nos p’tits carabiniers de Pierre van Gils (CS), Souvenir de Brasschaet de A. Daman.
25Qu’on towe li kaiser ! Ce que c’est qu’un Boche
26La folle de l’Yser : Épisode de la Guerre 1914-1915 de E. Jacquinot (CS), Yvonne l’écolière ou Cœur de gamine d’Émile Liétard.
27Den brief van ons moeder
28Het Oorlogskindeke de Josef Klein (CS).
29D’exploiteurs van Brussel, Ronde des Accapareurs, De O.Wer. de Max Tak
30La prière des ruines de René de Buxeuil
31Enfants et soldats, 1916
32Gloire à la Paix de Bovel et Delvaux, Pour la Paix de H. Ackermans, (CS)
33Pensées du Soldat Prisonnier de E. Van Herck (CS), Marche funèbre de G. Gérard (CS).
34Chacun son tour d’Auguste Eenhaes.
36Françoise Lempereur, « Quand la chanson populaire écrit ou décrit l’histoire : les chansons des guerres 14-18 et 40-45 », texte non publié.
37Roger Hourant, L’usage du carnet de bal en Wallonie, Bruxelles, Traditions et parlers populaires Wallonie-Bruxelles asbl. coll. « Tradition wallonne, catalogues et monographies n° 13 », 2000.
38La typologie et les exemples qui suivent sont tirés de Françoise Lempereur, « Quand la chanson populaire écrit ou décrit l’histoire : les chansons des guerres 14-18 et 40-45 », texte non publié.
39La version « belge » fut publiée dans le quotidien Le droit des peuples en 1918. Avec pour commentaire :  « Cette chanson est chantée par les soldats belges prisonniers dans nos Ardennes ». Voire à ce sujet, Nicolas Mignon, Pas de héros sans chanson ! Napoléon et Albert Ier. https://www.rtbf.be/14-18/thematiques/detail_pas-de-heros-sans-chanson-napoleon-et-albert-ier?id=9010066
40Voir à ce sujet Roger Hessel, Marktliederen over de ‘Grooten Oorlog’, Vriendenkring Kunst Houtland, Torhout, 2011.
42Il faut cependant souligner que ces chansons de sédition furent extrêmement rares et ne représentent qu’une part infime du corpus. « Ce qui ressort avant tout des chansons du front, c’est un sens du devoir et du sacrifice que l’on pourrait aussi nommer patriotisme du consentement. Martin Pénet, « Chansons de l’arrière et du front », dans Florence Gétreau (dir.), op. cit. p. 50.
43Voir à ce sujet le travail de Roger Hessel, op. cit.
44Ce cahier a été édité dans : Guy Janssens, De Groote Oorlog in Brusselse straatliedjes, Acco, Leuven, 2013.
45Bruxelles. Aux 100 000 chansons de Noël Desaux, auteur-éditeur, d’abord installé au 39 de la rue des Bouchers puis au 81 de la rue du Midi. Marcel Bady, auteur-éditeur. La Maison musicale moderne au 12 du boulevard Adolphe Max qui possédait un dépôt au 49 de la rue du Pont-Neuf appelé l’Office musical. La Maison musicale était aussi le concessionnaire exclusif pour la Belgique et la Hollande des Éditions Musicales Hachette et Cie de Paris. Mado au 20 de la rue Albert à Laeken. Élisabeth Lelong, l’épouse du chanteur Ambreville avait établi sa maison en 1901 au 33 rue des Pierres. La Maison F. Vergucht au 40 rue des Pierres. L’ imprimerie du commerce au 47, rue du Commerce. La Maison de Aynssa, reprise par E. De Saedeler et E. Possoz, éditeurs et marchands de musique au 37 Boulevard du Jardin Botanique. A. Louis, Éditeur de musique au 28 Avenue A. Bertrand à Forest-Bruxelles. J. B. Katto, éditeur au 10 rue des Grands-Carmes, au 10 Galerie du Roi, au 48 rue de l’Écuyer, au 12-14 rue d’Arenberg qui diffusait les œuvres de la librairie parisienne la Bonne Chanson et dont les productions furent en échange diffusées à Paris. Mademoiselle L. François, éditeur. L’art belge, éditions musicales fondée en 1915 par Léon Frings au 13, rue du Gentilhomme. L’édition nationale belge tenue par l’éditeur A. Ledent-Malay au 5-7 Galerie Bortier. J. Maret-Hans, éditeur au 13 Place Lehon.
46Charleroi. Aux 100.000 chansons tenu par E. V. Pasque au 3-5 Passage de la Bourse.
47Liège. Joseph Bauwens, auteur-éditeur, au 33 rue Ernest de Bavière. Maison Joseph Halleux, auteur, éditeur et distributeur au 27 de la rue Saint-Gilles. Derouette, diffuseur, Sclessin. Marie Loumaye, diffuseur au 18, rue Saint-Séverin et au 182, Bd de la Sauvenière. Édouard Cajot, auteur-éditeur, au 360 de la rue Saint-Léonard. La musicale, chez Léonard, au 94 de la rue Wazon. Novelty, 45 rue Lacroix. La Veuve Léopold Muraille et son successeur Louis Guilleaume au 45, rue de l’Université.
48Anvers. Phalesius, Muziekuitgave au 21 Nottebohmstraat.
49Gand. Cnudde, éditeur au 1bis rue du Hainaut. E. Delbeke, rue de l’Agneau
50Verviers. Alfred Delgoffe au 22 rue de Verviers. E. Wathelet au 55, rue Xhavée. Alex Henrion, au 12 rue Grande. Ivan Florence au 38 rue de Dison.
51Tournai. Georges Legrand, auteur éditeur au 8 rue des aveugles. Désiré Capart au 21 rue de Paris dont on apprend par certains cachets qu’il s’installe au 57-59 de la rue Lebeau à Bruxelles.
52Villes diverses. E. Van Herck-Longrée au 37 de la rue Grand Vinâve à Jemeppe-sur-Meuse. E. Van Herck étant également compositeur ; Louis Lejeune, rue de la rampe à Couillet. Auguste Lavallé poète et éditeur au 7, drève du Duc à Boitsfort. Fernand Delfosse, rue de la Montagne à Marchienne-Docherie. Alexandre Thirion, rue du Peuple à Jumet-Gohissart.
53Paul Raspé « Éditeurs musicaux », dans Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles, op. cit., p. 145-148. On peut y ajouter des noms comme ceux de F. Greez, chanteur invalide de guerre mutilé, à Boussu ; Édouard François au 18 de l’avenue de Waterloo à Charleroi et, le plus célèbre d’entre eux, Pharaon Stoquart au 362 de la rue d’Heigne à Dampremy, dont Roger Pinon recense les œuvres (op. cit.).
54Paul Raspé, « Éditeurs musicaux », Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles, Robert Wangermée (éd.), Liège, Mardaga, 1995, p. 145-148.
55Rachel Moore «  « À ne pas ouvrir pendant la guerre » : l’union sacrée et la mobilisation de l’édition musicale, 1914-1918 », dans La Grande Guerre en musique, op. cit., p. 253-269.
56Ludovic Tournès, Musique ! Du phonographe au MP3 (1877-2011), Paris, Autrement, coll. Mémoire/Culture, 2011.
57Cf note 14.
59Élise Dereppe, op. cit., p. 85 ; La Meuse, 19 octobre 1919.
60Le courrier de la Meuse, 28 décembre 1916.
61Les chiffres qui suivent m’ont aimablement été communiqués par Élise Van Schingen. Ils sont repris et commentés dans son article sous presse intitulé « L’harmonie des Charbonnages de Mariemont et Bascoup ».
62Francis Pieters, Van Trompetsignaal tot Muziekkapel, VZW Muziekcentrum, Kortrijk, 1981.
63Herman Balthazar, Fotoalbum van het krijgsgevangenkamp Göttingen (1915-1918), instrument van de Duitse ‘Belgienpolitik’, http://ojs.ugent.be/broodenrozen/article/viewFile/3339/3321 consulté le 03 avril 2018 ; Nicole Leclercq, « De la culture dans les camps de prisonniers ? Allemagne 1914-1918 », dans A. Laserra, N. Leclercq et M. Quaghebeur (dir.), Mémoires et antimémoires littéraires au xxe siècle. La Première Guerre mondiale, Bruxelles, 2008, t. 1, p. 219-272.
64Francis Pieters, op. cit., p. 101-116.
65Charles Philippon, « La musique militaire », 150 ans de fanfares et harmonies en Belgique, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1980.
66Le poème lyrique Kaatje avait été créé au Théâtre royal de la Monnaie en 1913.
67Parmi les compositeurs belges ayant une production musicale, parfois importante durant le conflit, on peut citer : Flor Alpaerts (1876-1954), August Andelhof (1882-1947), August Bayens (1895-1966), Adolphe Biarent (1871-1916), Francis de Bourguignon (1890-1961), Fernand Brumagne (1887-1939), Michel Brusselmans (1886-1960), Karel Candael (1883-1948), Nicolas Daneau (1866-1944), August De Boeck (1865-1937), Marinus De Jong (1891-1984), Léon Delcroix (1880-1938), Frans Corneel D’Haeyer (1889-1971), Paul Gilson (1865-1942), Robert Herberigs (1886-1974), Joseph Jongen (1873-1953), Léon Jongen (1884-1966), Paul Lebrun (1863-1920), Alfred Mahy (1883-1964), Arthur Meulemans (1884-1966), Raymond Moulaert (1875-1962), Léon Moeremans (1861-1937), Lodewijk Mortelmans (1868-1952), François Rasse (1873-1955), Oscar Roels (1864-1939), Jean Rogister (1879-1964), Joseph Ryelandt (1870-1965), Maurice Schoemaker (1890-1964), Jozef Van der Meulen (1869-1931), Jeff Van Hoof (1886-1959), Jules Van Nuffel (1883-1953), Édouard Verheyden (1878-1959), Émile Wambach (1854-1924), Eugène Ysaÿe (1858-1931)
68Louis Gille, Alphonse Ooms, Paul Delandsheere, Cinquante mois d'occupation Allemande, vol. 1, 1914 – 1915, Bruxelles, Albert Dewit, 1919, p. 290-291.
69Barbara Bong, Christophe Pirenne, « Institutions et musiciens liégeois durant la Grande Guerre », dans 1914-1918. Vivre la guerre à Liège et en Wallonie, Liège, Éditions du Perron, 2014, p. 343-355.
70Frank Peeters, « “Kultur im Kriege !”, Enkele beschouwingen bij het Duitse oorlogstheater in Antwerpen tijdens de Eerste Wereldoorlog », Eversmann, Peter ; van Gaal Rob ; van der Zalm, Rob, Theaterwetenschap spelenderwijs : Liber amicorum voor prof. dr. Rob Erenstein, Pallas Publication, 2004, p. 124-139.
71Politique paternaliste visant à faire croître le soutien à la cause allemande entre autres via la culture et le soutien aux revendications nationalistes flamandes.
72C’est le cas de Lieven Duvosel qui devint, en 1917, le chef d’orchestre d’une société musicale financée par les Allemands et qui, aussi bien comme compositeur que comme chef, mit ses compétences au service de l’occupant. Voir Jan Dewilde, « Lieven, Duvosel », Studiecentrum Vlaamse Muziek, http://www.svm.be/content/duvosel-lieven?display=biography&language=en, consulté le 03/12/2017.
73Élise Dereppe, op. cit., p. 331.
74Il faut pas négliger le fait qu’une part de ces inscriptions ait pu être factices. Suivre un cursus permettait en effet d’éviter le travail obligatoire. (voir notice Léon Jongen de Raspé).
75Archives de l’État à Liège, Fonds du Conservatoire royal de musique de Liège BE-A0523.1068, Dossier n° 22 – Notes historiques et statistiques (1880-1944).
76Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, n° 289 (18 décembre 1916), p. 3069 ; n° 311 (14 février 1917), p. 3280. Cité par Élise Dereppe, « Panorama de la vie culturelle liégeoise durant la Première Guerre mondiale », dans 1914-1918, op. cit., p. 328-329.
77La partition autographe de même que le programme du concert sont conservés à la KBR sous la cote Mus. Ms. 213. Disponible en ligne : http://uurl.kbr.be/1000110.
78Le programme de ce concert est conservé à la KBR sous la cote MIC IMP 560. Disponible en ligne : http://uurl.kbr.be/1001468.
79L’annonce du concert est conservée à la KBR sous la cote MIC IMP 560. Disponible en ligne : http://uurl.kbr.be/1001440.
80Claude-Pascal PERNA, Hommage à Corneil de Thoran chef d’orchestre et directeur du Théâtre royal de la Monnaie (2004), 26 p. Disponible en ligne : http://carmen.demunt.be/pls/carmen/carmen.cstart2?t=1&id=-1&sid=-1
81Tom Devaere, [notice du livret] André Devaere : complete Works, Et’Cetera, 2012.
82Louis Boumal, Carnet II (27 septembre 1914 – 11 novembre 1914). L’extrait est-il écrit le 8 octobre 1914, alors que sa compagnie fait halte à Kiel et loge dans le monastère Saint-Michel ? http://1418.aml-cfwb.be/boumal
83Michèle Isaac, « Aperçu de la diffusion des œuvres de Giuseppe Verdi et Richard Wagner à Liège au temps de la modernité », Revue de la Société liégeoise de Musicologie, 19 (2002), pp. 3-23.